Trois Martiniquais lancent un nouveau restaurant gastronomique à Fort-de-France
Fruit de la collaboration de trois associés, Sébastien Jean-Joseph, Grégory Anelka et Christophe Priam, le « Miza » a ouvert ses portes à la Zac de Rivière-Roche.
« La rigueur dans la bonne humeur », c’est la devise de Miza. Ce nouveau restaurant gastronomique a ouvert il y a 4 semaines, à la fin du mois d’octobre.
Situé à la Zac de Rivière Roche à Fort-de-France, il s’agit d’un restaurant sans carte : le chef compose un menu unique, réalisé en fonction de ses inspirations, du marché et des préférences des clients.
Sébastien Jean-Joseph, qualifie sa cuisine « de cuisine du moment, gourmande et précise ». Il a été sous-chef du restaurant étoilé « Les Fables de La Fontaine » et Grégory Anelka en a été le directeur d’exploitation et cogérant. Ils y ont rencontré Julia Sedefdjian, la plus jeune femme cheffe étoilée avec qui ils ont ouvert « le Baieta » à Paris en 2018.
Grégory Anelka, directeur de salle et associé, explique que le projet des trois associés est plus large.
La globalité du projet, c’est l’entrepôt. C’est un repère gourmand qui va permettre de montrer au public martiniquais l’étendue de notre savoir-faire culinaire. Il y a 4 entités qui vont se retrouver sous le même toit.
D’ici janvier 2024, trois autres espaces de restauration ouvriront dans l’entrepôt de Rivière-Roche : kika sushi, stuff it (fast food) et kay bô (bar à tapas créole).
Une étoile au Guide Michelin en Martinique ?
Sébastien Jean-Joseph, chef et associé ne cache pas son désir de voir un jour un restaurant étoilé en Martinique. Mais faudrait-il encore faire venir le guide Michelin.
Il y a peu de restaurants gastronomiques en Martinique. C’est aussi une contrainte budgétaire pour eux. Donc, plus on aura d’établissements, localement, qui jouent le jeu de la gastronomie, plus il y aura une susceptibilité d’avoir le Guide Michelin qui débarque sur l’île. C’est très contradictoire car il y a des étoiles partout dans le monde sauf dans la Caraïbe. Après, c’est aussi à nous, chefs, de nous rassembler, de voir avec toutes les institutions politiques pour pouvoir les faire venir, faire prétendre qu’on a le savoir-faire, le talent, le service, les produits et une haute gastronomie qui peuvent, un jour, mériter d’avoir une étoile au guide Michelin
À ÉCOUTER Le reportage de Florence Treuil en plein service
