Une rencontre pour saisir des opportunités d’affaire au Japon
Une conférence autour du business s’est déroulée ce mercredi 31 janvier à la mairie de Schœlcher. Un événement organisé dans le cadre de la première édition du programme « un monde en partage, rencontres internationales à Schœlcher ». Cette rencontre a permis d’échanger sur les spécificités et les avantages du marché japonais pour les Martiniquais. Reportage.
En ce mercredi matin, le responsable communication et développement de la marque Baie des Trésors Tanguy Salinière est venu consolider ses connaissances pour l'exportation des produits de la marque.
C'est un peu la continuité d'un processus qui a commencé depuis quelques semaines avec « J'imagine Japon ». A savoir dire « konnichiwa », donc bonjour en japonais. Et puis avoir toutes les bonnes formules de présentation et aussi savoir comment ce marché qui est un marché assez codifié. C'est-à-dire que le Japonais a sa façon de fonctionner, sa façon de saluer et qui est très différente de la nôtre.
Maitriser les codes du marché japonais
D'autre part, explique Vanessa Victorin, conseillère internationale à la CCI (chambre de commerce et de l’industrie), pour intégrer le marché japonais, il faut des produits d'exception.
Vendre du rhum ce n’est pas juste vendre quelque chose qui est dans une bouteille. On vend un savoir-faire, on vend la coupe de la canne, la façon dont le jus est pressé, la façon dont les levures sont utilisées dans le processus de distillation. Et ça, c'est important pour un importateur japonais de comprendre toute l'histoire qu'il y a autour du produit qui fait qu'aujourd'hui il arrive sur un étal au Japon. En fait, et ça, c'est plus important encore que sur d'autres marchés où le produit en lui-même pourra convaincre seul.
Pour faire son entrée sur le marché, la marque participe au salon Foodex, salon de l'agroalimentaire au Japon, décrit comme l'événement tremplin. François Régina, président de l'association « J'imagine Japan ».
Ce n'est pas uniquement un événement. L'entreprise sera conseillée par la CCI, par Business France. Cette partie permet justement de dire ‘ tiens, votre produit est viable pour le marché japonais’. Le produit sera fin prêt parce qu'il y a un accompagnement non seulement sur le packaging, sur la façon de présenter le produit… Tout ça fait partie d'un tout. Beaucoup d'importateurs viennent voir le produit et d'autres salons s'enclenchent après.
Pour en apprendre davantage sur la culture japonaise, le rendez-vous est donné à la Japan Expo dimanche à l'Hôtel de la Batelière à partir de 9h.
