COVID-19 : les établissements scolaires dans l'impossibilité d'ouvrir en mai

Par 23/04/2020 - 13:02 • Mis à jour le 24/04/2020 - 05:56

Le président du Conseil Exécutif de la CTM, Alfred Marie-Jeanne, a annoncé que les établissements scolaires n'ouvriront pas en mai prochain, car les conditions sanitaires ne sont pas réunies pour assurer la reprise des cours et empêcher la propagation du virus. Une décision prise avec l'ensemble des acteurs de l'éducation au niveau local.

    COVID-19 : les établissements scolaires dans l'impossibilité d'ouvrir en mai

Après concertation avec les maires, avec les représentants des organisations syndicales et des associations de parents d’élèves, la CTM déclare qu’il est impossible de rouvrir les collèges et les lycées aux scolaires en mai. Une organisation pédagogique doit être déployée pour achever l’accompagnement scolaire et pour assurer la rentrée en septembre. Une décision justifiée pour les raisons suivantes : 

  • la nécessité de préserver l’intégrité sanitaire des divers publics concernés
  • le besoin de nettoyer tous les établissements avant et pendant la période de reprise pour éviter la propagation
  • la nécessité d’équiper tous les ATTEE (plus de 1000 agents) travaillant dans les établissements, à raison de 3 masques par jour au minimum
  • le stock existant en masques qui ne peut répondre à cette exigence
  • l’incertitude d’arrivée de nouveaux stocks que nous avons
  • le nombre de jours restants pour clôturer l’année scolaire.

Tous les Maires et Présidents d’EPCI réunis à l’initiative du président du Conseil Exécutif de la CTM, Alfred Marie-Jeanne, ont réclamé l’expression d’une stratégie martiniquaise pilotée par la CTM, pour la gestion de la crise sanitaire et sociale et aussi pour préparer le dé-confinement. Plusieurs décisions seront mises en œuvre avec les Maires, les Présidents d’EPCI et la CTM pour :

  • une collaboration franche et ouverte avec les autorités sanitaires et médicales hospitalières et de ville
  • une généralisation du port de masque
  • pour une politique adaptée à notre situation
  • pour gérer la reprise éventuelle des cours dans le primaire et le secondaire.
  • Il ne saurait être question d’exposer les scolaires et les personnels au risque de contamination.