Covid-19 : le SE-UNSA réclame le port du masque obligatoire dans les écoles et sa gratuité pour les élèves

Par 24/08/2020 - 07:33 • Mis à jour le 25/08/2020 - 06:20

Le syndicat SE-UNSA a dressé la liste de ses exigences pour le rentrée scolaire 2020. L'organisation syndicale demande notamment le port du masque obligatoire et sa gratuité pour les élèves du CM1 à la terminale.

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"Dans le cadre de la préparation de la rentrée, le SE-Unsa demande l’élaboration de protocoles sanitaires adaptés à plusieurs niveaux de circulation du virus et à l’âge des élèves de la maternelle au lycée", peut on lire dans un long communiqué rendu public par le syndicat.

Le SE-UNSA rappelle que "d’une part, de récentes études scientifiques affirment que les enfants, les
adolescents et les jeunes peuvent être des agents de transmission de la COVID19 et que d’autre part, l’ OMS recommande le port du masque pour tous dans les salles de classe".

L'organisation syndicale qui ne semble pas opposée à la date prévue pour le rentrée des classes (1er septembre 2020) a listé ses exigences pour une reprise en toute sécurité. "Nous demandons qu’il soit rendu obligatoire à l’intérieur des établissements mais également devant les portails de ces établissements .Il faut également prévoir l’obligation du port du masque pour les parents d’élèves qui accompagnent leurs enfants à l’école, notamment en école maternelle", écrit le syndicat.

À noter que jeudi dernier (20 août 2020), Jean-Michel Blanquer, ministre de l'éductation nationale, a annoncé que le masque serait obligatoire pour tous les élèves de plus de 11 ans au 1er septembre, et ce, même quand la distanciation sociale est respectée.

Par ailleurs, au regarde la situation économique et sociale de la Martinique, le SE-UNSA veut "que les masques soient fournis gratuitement à tous les collégiens aux lycéens et aux écoliers du cycle 3 (CM1 et CM2)".

Anticipant un possible reconfinement et craignant une nouvelle rupture scolaire, le syndicat demande "que dans le cas où la progression de l’épidémie nécessiterait la fermeture d’établissement, il conviendrait qu’il y ait un plan d’équipement et de connexion des élèves dès l’école primaire pour dépasser la fracture numérique. De même que nous revendiquons un crédit d’impôts pour tous les personnels : enseignants, CPE, psychologues de l’éducation, assistants sociaux et AESH pour l’achat de matériel individuel et l’accès à internet très haut débit".

En outre, le SE-UNSA plaide pour l’adaptation des contenus d’enseignement pour tenir compte de la
rupture de scolarisation de l’année scolaire précédente, l'application du moratoire sur les suppressions de poste et les fermetures de classes et le recrutement de personnel pour renforcer l'encadrement et le suivi des élèves.

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