Écoles et collèges : « les annonces d’Emmanuel Macron sont déconnectées de la réalité » pour le SE-UNSA

Par 29/06/2023 - 14:49 • Mis à jour le 29/06/2023 - 14:51

Marie-Michelle Toussaint, secrétaire générale du SE-UNSA, affiche colère et incompréhension, après les dernières annonces du chef de l’État sur la réduction des vacances scolaires, les rythmes scolaires, l’élargissement des horaires d’ouverture au collèges…

    Écoles et collèges : « les annonces d’Emmanuel Macron sont déconnectées de la réalité » pour le SE-UNSA
Marie-Michelle Toussaint, secrétaire générale SE-UNSA

Ce sont des annonces qui font déjà réagir, y compris au niveau local. Ce lundi, à Marseille, le président de la République Emmanuel Macron a annoncé que les collèges allaient être progressivement ouverts de 8 à 18 h et la maternelle accessible dès l’âge de 2 ans dans les quartiers d’éducation prioritaire. Une mesure que le chef de l’État justifie par la question d’une égalité scolaire.

Surprise, Marie-Michelle Toussaint, la secrétaire générale du SE-UNSA Martinique, livre son agacement.

Une fois de plus, ces annonces ont lieu sans aucune concertation avec les organisations syndicales. C’est la colère et l’exaspération chez les personnels. Le SE a écrit au président pour lui faire part du mécontement de la profession. Nous devons nous assoir autour d’une table avec le gouvernement, le ministère de l’Éducation Nationale

Ce lundi, Emmanuel Macron, a également annoncé la création dune demi-journée toutes les deux semaines appelée « avenir professionnel » pour « faire rentrer », dès la 5ème, les métiers des secteurs qui recrutent dans les collèges. Cette mesure devrait être généralisée sur tout le territoire à la fin du quinquennat. 

Là encore, pour le SE-UNSA. C’est l’incompréhension.

Ce sont des annonces déconnectées de la réalité. S’agissant des rythmes scolaires des enfants, il faut repenser tous les temps scolaires et extrascolaires. Il faut revoir le calendrier extrascolaire dans son ensemble. Ces annonces sont un effet de communication. L’école ne peut être désignée comme le lieu de résolution de tous les maux de la société. Agir ainsi, c’est vouloir mettre l’école en difficulté 

La sécrétaire générale du syndicat demande une véritable discussion autour de l’ensemble de ces questions.

 

 

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