La mobilité au cœur des « Erasmus days »
La 7ème édition du programme en Martinique, du 9 au 14 octobre, est l’occasion de célébrer la richesse des apprentissages dans les 27 pays que compte l’Union Européenne. Une journée était organisée au lycée Bellevue avec des témoignages d'élèves ayant bénéficié de la mobilité.
À l’occasion des « Erasmus days », une journée académique a eu lieu ce mercredi (11 octobre) au lycée de Bellevue. Au programme : discours officiels notamment de la Rectrice et témoignages d’élèves partis en mobilité.
À cette occasion, 9 établissements ont été décorés de la plaque Euroscol. Ce label encourage les équipes pédagogiques dans une dynamique de projets européens.
Pour l’Académie de Martinique, l’enjeu est double : encourager les élèves dès l’école primaire et le collège à s’ouvrir au monde. Mais aussi faire rayonner notre culture martiniquaise.
Inauguration d'un espace dédié au lycée de Bellevue
Pour le lycée de Bellevue, à Fort-de-France, c’est aussi l’occasion d’inaugurer sa MOCEI (Maison de l’Ouverture Caribéenne, Européenne et Internationale). Elle est destinée à faire bénéficier de l’expertise des professeurs référents de l’établissement à tous les élèves du territoire.
Raymond Alger, proviseur du lycée, en explique le principe.
C’est un espace qui se veut ouvert à tout le monde, pas seulement ouvert aux usagers du lycée de Bellevue mais à tous ceux qui souhaitent, à un moment donné effectué une mobilité. Notre souhait, c’est que tout élève, au cours de sa scolarité, ait pu bénéficier d’une ouverture à l’international. Quelle que soit la personne qui souhaite la personne qui souhaite des informations relatives à une mobilité, elle est invitée à prendre rendez-vous et sera reçue par des enseignants du lycée qui ont des permanences à assurer dans cette salle
Jaleel Palcy est un jeune collégien de 14 ans. Il a partagé son expérience de mobilité au Portugal lors de cette journée académique de l’ouverture internationale. Un voyage formateur au-delà de ses espérances.
On a fait plein d'activités mais tout en restant dans le thème du but du voyage, c'est-à-dire, de préserver notre planète
Marietta Misène est professeur d’espagnol et ERAI (enseignant référent pour l'action européenne et internationale). Selon elle, ce sont d’abord les idées reçues qui empêchent parfois les élèves de sauter le pas et de voyager en Europe.
Le premier frein, c'est de parler d'Europe et d'être dans la Caraïbes. Nous sommes des Euro-Caribéens. Faire rentrer ça dans la tête des élèves, des enseignants et même de tout le personnel, c'est un peu compliqué. Donc on se dit, faire des voyages en Europe, ce n'est pas pour nous. Or, on a été en Europe avec les élèves et on a vu qu'on était considéré comme les autres, comme des Européens
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