La prépa littéraire de Bellevue dans le top 20 du classement de L'Etudiant

C'est une bonne nouvelle pour l'enseignement supérieur en Martinique. Pour les responsables, ce classement reflète l’exigence de la formation puisque les élèves passent le concours de l’école normale supérieure (ENS) en fin de cursus.

La formation existe depuis 25 ans avec des promotions qui oscillent entre 30 et 42 élèves. Cette prépa de proximité s’adapte aussi aux projets de chacun : école de design, de journalisme, de management, l’Institut d’Etudes politique voir rejoindre le chemin de la faculté

"C'est acquérir un autre regard sur le monde et sur nous mêmes. Cette année on est 13 en hypokhâgne. C'est un partage et il y a beaucoup de cohésion dans la classe", explique Clélia Varacavoudin, élève de la classe préparatoire.

"L'objectif c'est toujours l'excellence, de toujours chercher le mot juste lors des dissertations par exemple", ajoute-t-elle.

Le but de la première année (hypokhâgne) est que les élèves acquièrent les méthodes de travail d’une classe préparatoire ; ensuite, en deuxième année (khâgne) ils construisent un projet autour du concours d’une école.

"C'est le propre de la prépa de proximité", estime Bruno Magallon-Graineau, professeur de géographie en classe préparatoire littéraire. "C'est de pouvoir s'adapter à la diversité des publics contrairement aux grandes Khâgnes qui ont comme objectif de faire intégrer l'ENS", explique l'enseignant.

"Si vous avez un projet différent, on peut mettre en place des dispositifs au cas par cas, à partir du moment où un étudiant est motivé et qu'il a à peu près 11 de moyenne en terminale, il peut envisager une classe préparatoire", souligne Bruno Magallon-Graineau

"Pour ceux qui ont le plus d'ambition, on peut mettre en place de la pédagogie différenciée", explique-t-il.

Avant de rappeler que "c'est un système intensif avec des concours blancs et des interrogations orales régulières. Cela demande un travail d'organisation".

La classe préparatoire affiche des résultats brillants. Les concours pour les écoles de management les taux de réussite sont de 100 % avec des intégrations dans le top 10 comme Grenoble Neoma Business School par exemple. Pour les IEP, les résultats s'élèvent à 75 % de réussite.

Pour la continuité des études, des conventions sont établies avec les IEP de Bordeaux et Rennes ainsi que l'université Laval au Québec, l'Université des Antilles, Sorbonne Université et Aix Marseille.