Les adhérents du Snes Martinique étaient réunis en congrès
Les 5 et 6 février, le Snes Martinique (Syndicat national des enseignements de second degré) a organisé son congrès. Une rencontre réalisée en amont du grand congrès national qui se tiendra en mars prochain à La Rochelle.
Le congrès du Snes organisé en Martinique c’était l’occasion pour le secrétaire national Grégory Frackowiac, chargé des questions de laïcité et de politique scolaire d’échanger avec les enseignants et les professeurs locaux.
Pendant deux jours, ils ont débattu autour des questions du métier, des personnels et du syndicalisme, mais également les réformes à venir qui sont identifiées comme des vecteurs d’inégalité.
C’est ce qu’a confié Grégory Frackowiac, le secrétaire national du SNES chargé des questions de laïcité et de politique scolaire :
Le SNES Martinique s'inscrit dans la défense de l'école publique tel que le SNES le porte également à l'échelle nationale. J'ai entendu, moi, dans ces deux jours de congrès, qu'il y avait des problématiques particulières à la Martinique, notamment des problématiques de concurrence importantes du privé par rapport au public. Alors, c'est en réalité l'expression de situations et l'actualité l'a démontré, qui s'illustrent à toutes les échelles, que ce soit à l'échelle martiniquaise comme à l'échelle hexagonale, et également dans d'autres territoires ultramarins.
Un effet de concurrence exacerbé par « des politiques menées depuis 2017 », selon Grégory Frackowiac. Pour lui, « l'enseignement public laïque, gratuit et obligatoire a été à la fois privé de moyens financiers, humains et d'emplois, notamment dans le second degré. Plus de 9 000 postes supprimés alors que le second degré public gagnait des élèves par dizaines de milliers ».
Des politiques qui viennent abimer les ambitions portées au niveau local.
