Mobilisation des lycéens : des parents d'élèves appellent à l'apaisement

Par 25/04/2021 - 11:46 • Mis à jour le 25/04/2021 - 11:48

Des parents d'élèves se positionnent concernant la mobilisation des lycéens en Martinique. L'Union des parents d'élèves de Martinique appelle ainsi à l'apaisement.

    Mobilisation des lycéens : des parents d'élèves appellent à l'apaisement

Le distanciel pénalisant

Durant toute la semaine, les élèves de différents lycées de l'île se sont en effet mobilisés pour la mise en place de cours uniquement en distanciel. Les lycéens réclament ainsi d'être confinés, et se positionnent contre le maintien des cours en demi-groupe. Or pour l'Union des parents d'élèves de Martinique (UPEM), le suivi des cours en distanciel constitue un handicap pour de nombreux élèves, comme l'affirme l'un des administrateurs, Joé Arneton :

Nous avons compris l'importance que nos jeunes étudient dans de bonnes conditions, et nous n'avons aucun problème pour que les cours se fassent en distanciel, mais d'après des experts, il s'avère que le distanciel ne donne pas les résultats escomptés. Et en ce sens, ce sont encore ceux qui ont le plus de difficulté qui paieront

Des heures de cours perdues

D'autant qu'avec cette mobilisation, ce sont encore des heures de cours qui sont perdues. Une situation qui pourrait également être très pénalisante pour les élèves en difficulté, et en particulier ceux qui n'ont pas les moyens de se payer des cours de soutien. Ce qui inquiète l'UPEM, qui appelle aujourd'hui à l'apaisement, comme le soutient l'administrateur :

Il faut que nous arrivions à l'apaisement : il faut que les élèves comprennent que les mesures qui ont été mises en place, en réduisant les effectifs pour qu'un maximum d'élèves soit en présentiel, c'est de l'intérêt de tous

Alors pour aller encore plus avant dans cette organisation et améliorer les conditions de travail des élèves, l'administrateur de l'UPEM émet une proposition :

Lorsque nous sommes en situation exceptionnelle, il faut prendre des mesures exceptionnelles. Par exemple : pourquoi ne pas étendre la semaine scolaire du lundi au samedi après-midi ?

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