Rentrée 2020 : un protocole sanitaire flou aux yeux du syndicat éducation Unsa

Par 10/09/2020 - 17:12 • Mis à jour le 10/09/2020 - 17:16

Le SE-Unsa dresse un bilan en demi-teinte de cette première semaine de rentrée des classes. Selon le syndicat de l'éducation, la question des masques pour le personnel est toujours d’actualité.

    Rentrée 2020 : un protocole sanitaire flou aux yeux du syndicat éducation Unsa

Compte tenu de la circulation très active du coronavirus, notamment dans les écoles,  le syndicat réclame un véritable plan de santé au sein de l'éducation pour un mieux accompagner le personnel. Marie Michelle Toussaint, secrétaire générale du SE-Unsa de Martinique, déplore le protocole sanitaire mis en place.

Les remontées de plusieurs académies rapportent que des ARS considèrent que le masque grand public n’est pas suffisant pour assurer la sécurité sanitaire des enseignants des écoles en cas de contact avec un cas Covid avéré chez leurs élèves car ceux-ci n’en portent pas.  

« Selon les experts, le masque grand public serait efficace contre les contaminations seulement quand il est porté par tous. Lorsque ce n’est pas le cas, pour être protégé il faudrait alors porter un masque de type chirurgical. C’est ainsi que des ARS en France placent ou non en quatorzaine les enseignants ayant un cas avéré dans leurs classes, selon qu’ils portaient des masques grand public ou des masques de type chirurgical.

Le SE-Unsa demande au ministère de clarifier au plus vite cette situation et de donner les moyens aux enseignants des écoles et aux AESH d’assurer leur propre sécurité comme celle des élèves et des familles. Les mêmes indications devront être données aux employeurs des autres personnels des écoles comme les Atsem.

Le SE-Unsa exige que le CHSCT ministériel du 11 septembre réponde précisément à cette problématique comme à beaucoup d’autres qui se posent très concrètement dans la vie des écoles et établissements depuis une semaine. Les flous sur les consignes et les protocoles demeurent et mettent sous une pression bientôt intenable les personnels, en particulier les directrices et directeurs d’école. 10 jours après la rentrée, le doute sur la capacité à tenir devient vif. »