[EN IMAGES] Le Marigot veut ajuster son plan de bataille contre les sargasses
Les algues brunes nappent désormais une large partie du littoral de Marigot. Le maire repart donc en bataille en espérant, cette fois, des outils un peu plus adaptés.
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Les arrivages successifs de sargasses n’ont pas épargné la commune du Marigot et avec eux les problèmes olfactifs et la détérioration des plans d’eau.
La mairie, qui connaît bien les problèmes a commencé le ramassage mais le Truxor, bateau amphibie dédié à cette tâche, n’est pas totalement optimal.
Un fait que déplore le maire de la commune Joseph Péraste.
C'est une machine amphibie que nous utilisons surtout au niveau du plan d'eau abritée, là où c'est calme et sans vagues. Mais elle ne peut pas fonctionner en mer, là ou arrivent les sargasses. Donc, ce matériel me paraît aujourd’hui plutôt obsolète, dans la mesure où, d'année en année, le volume de sargasses augmente, les invasions sont plus fréquentes et les problèmes olfactifs sont là.
Pour le moment, les riverains endurent les inconvénients sans trop se plaindre, mais des solutions de ramassages pérennes doivent être trouvées.
Empêcher l’échouement
La mairie veut dévier les algues lorsqu’elles sont encore en mer, une manière de ne pas subir les affres de la décomposition, mais aussi de faire quelques économies sur leur ramassage et leur stockage. Un argument qui a été exposé aux services de l’État ainsi qu’à la CTM.
Joseph Péraste espère d’ailleurs qu’un des trois sargators en commande sera dévoué à la commune. Mais ce n’est pas la seule solution qu'il envisage.
C’est notre plan d’eau abrité qui nous pose le plus de problèmes. Car une fois que les sargasses ont envahi l’espace, nos marins-pêcheurs ne peuvent pas sortir. Je suis en train de négocier avec l’État qu’ils soient payés à enlever les sargasses. Nous en avons discuté avec eux, ils sont intéressés par cette affaire. Nous allons peut-être même compléter les équipes du Sargator grâce aux marins-pêcheurs.
Ces solutions permettraient alors de développer une économie autour de l’enlèvement et de l’exploitation des sargasses et de régler, partiellement, la mise au chômage technique de plusieurs acteurs de l’économie bleue.
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