Invasion de sargasses au Robert après la rupture du barrage à Pointe Hyacinthe

Ce mardi (3 juin) une partie du barrage anti-sargasses de la Pointe Hyacinthe, au Robert, a cédé.

Des équipes se sont rendues sur place afin de le consolider en y installant une ancre pour qu’il ne cède pas totalement.

Depuis, le GIP Sargasses et le référent sargasses à la ville du Robert s’activent afin de trouver une solution et limiter l’impact des échouages dans la zone.

Plusieurs secteurs fortement touchés

Le Robert est fortement concerné par l’arrivée des algues brunes. Plusieurs secteurs sont fortement touchés : le bourg, Four à Chaux, Pointe fort, Pontaléry…, quasiment toute la côte sud de la commune. Un barrage d’appoint (éphémère) est installé à la pointe Lynch.

Le barrage anti-sargasses de Four à Chaux doit être redressé pour limiter l’échouage à Pontaléry, où les habitants ont quasiment les pieds dans les algues brunes.

Le Robert est dans l’attente d’un matériel, un engin que devrait lui prêter le Marigot pour retirer les algues.

Les sargasses se concentrent davantage dans les quartiers de Four à Chaux et Pontaléry fortement impactés.

« Des arrivées très fortes »

Bruno Lecomte référent sargasses à la ville du Robert, constate les dégâts.

C’est surtout Four à Chaux et Pontaléry qui vont prendre. Ils prenaient déjà, qu'on soit bien d'accord, ça n'arrêtait pas tout. Mais là, ils vont prendre deux fois plus. C'est vrai qu’à Pontaléry, on a un barrage qui est tout récent, un barrage bloquant qui fait son travail. Mais à l'époque, très honnêtement, on ne pensait pas qu'on aurait eu des arrivées aussi fortes. Là, on se retrouve dans une situation un peu comme en 2018. C’est vraiment très fort. Il faut bien comprendre à un moment donné qu’il y a des limites. La nature prend le dessus et les barrages finissent par céder.

Des réparations coûteuses

Des réparations devraient démarrer la semaine prochaine, qui auront un coût certain, comme l’explique Bruno Lecomte.

On va monter quand même dans les 100 000 euros quand même. Il faut compter ça au minimum. Parce que c'est ce qui coûte très cher, ce sont les filets. Et puis ça a un certain coût. On a un grand linéaire, le barrage faisait 1,2 km. On ne va pas changer 1,2 km de filet, mais il y a quand même pas mal de filets à changer.

Le barrage de Pointe Hyacinthe était très important. Bruno Lecomte explique, en effet, qu’il réduisait l’impact des sargasses sur le reste des zones, même s’il n’arrêtait pas tout.

Ce barrage partait du haut de Sable blanc et passsait devant Pointe Hyacinthe. Nous avions mis une poche débordante qui se remplissait, se remplissait… Nous, on allait les récupérer. D'ailleurs, on était dedans en train de récupérer des sargasses mardi quand ça s'est passé. Malheureusement, il a cédé.