Pelée et Pitons du Nord à l’Unesco [3/5] : une faune variée… et menacée
L’un des atouts de la candidature des « volcans et forêts de la montagne Pelée et des pitons du nord de la Martinique » présentée ce dimanche 17 septembre à l’Unesco est sa faune. Elle est aussi riche qu’en danger d’extinction pour certaines espèces.
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La faune hébergée dans les Pitons du Nord et la Pelée est très variée.
La matoutou falaise est une des espèces emblématiques. Deux espèces d’oiseaux endémiques des Petites Antilles y sont également visibles : le colibri à tête bleue et le trembleur gris. Mais aussi l’Oriole de Martinique endémique de l’île.
Au cœur des Pitons et de la Montagne Pelée, il se trouve également les 11 types de chauve-souris de Martinique. Ces dernières sont toutes observées dans les massifs du Nord dont le Murin de la Martinique, endémique strict de Martinique et la Natalide Isabelle, endémique des Petites Antilles.
18 espèces d’amphibiens et de reptiles habitent les massifs du Nord. Deux sont endémiques de Martinique : le Trigonocéphale et le Sténostome à deux raies, plus petit serpent au monde inoffensif pour l’homme)
L’Allobate de Martinique, petite grenouille très rare, ne vit que dans les massifs du nord.
Cinq autres espèces, l’Iguane des Petites Antilles, l’Anoli, l’Eleutherodactyle de la Martinique, le Spherodactyle cocardé et le Gymnophthalme de Plée sont propres aux Petites Antilles.
Mais une partie de ce patrimoine naturel est aujourd’hui classée en danger d’extinction. Parmi les 18 espèces recensées, 7 sont aujourd’hui menacées selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), L’Iguane des Petites Antilles, à ne pas confondre avec l’Iguane commun qui est envahissant, qui se trouve uniquement en Martinique sur la Montagne Pelée, le Mont Conil et l’îlet Chancel au Robert, en fait partie.
