Braquages en série à Fort de France !

Par 19/02/2016 - 12:20 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:24

[Article mis à jour à 13 h 40 et 15:00 (avec vidéo) ce vendredi 19 février 2016] Plusieurs braquages ont été perpétrés cette nuit en Martinique entre 22 heures et 22 heures 30. En moins de 36 heures, ce sont bien 6 commerces qui ont été attaqués à Fort-de-France et à Schœlcher... Selon la police, c’est une même bande à moto qui serait à l'origine de ces attaques. Les sommes d’argent dérobées vont de 200 à 2000 euros.

    Braquages en série à Fort de France !
La nuit dernière, plusieurs commerces de l'île ont été pris pour cible ! 2 pizzérias ont été braquées : (une à Balata, une à Redoute) ainsi que la station Total de Cluny. Les faits se sont déroulés très rapidement - en à peine deux minutes - comme l'a confirmé Stéphane Leroy le gérant de la station."Un individu est resté à l'extérieur, l'autre personne s'est emparée de la caisse et ils sont repartis tranquillement".

Au total, les voleurs sont repartis avec des sommes d’argent allant de 200 à 2 000 euros. Ces derniers sont activement recherchés par les forces de l’ordre. La police pense d’ailleurs avoir à faire à la même bande qui a frappé avant-hier ! Pour rappel deux hommes armés qui circulaient à moto avaient d'abord ce mercredi 17 février 2016 attaqué une épicerie des Terres Sainville; les deux individus étaient repartis avec un fond de caisse et deux bouteilles d’alcool avant de cibler un autre commerce, un kébab situé à Redoute. Face à cette agression, le gérant et son salarié s’étaient réfugiés dans l’arrière-salle du restaurant, incitant les voleurs à repartir bredouille. Fort heureusement - lors de ces méfaits - personne n’a été blessé.



Il est également important de noter que ce mercredi, un contrôle de deux roues avait été mis en place par la BAC, suite au signalement d’un citoyen qui disait avoir vu deux jeunes circulant en deux roues à Dillon, visiblement munis d’une arme à feu apparente... S’agissait-il des mêmes individus ? La police poursuit ses investigations.

Audrey Ollon et Clara Vincent