Le meurtrier présumé de Yohan est à l'isolement en Martinique

Par 20/09/2016 - 13:20 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:19

Transféré de Guadeloupe vers la Martinique lundi après-midi (19 septembre 2016), l'adolescent de 15 ans soupçonné du meurtre de Yohan Equinoxe mardi dernier (13 septembre 2016), a été placé à l'isolement au centre pénitentiaire de Ducos. C'est le parquet de Basse-Terre qui a décidé de ce transfert pour des raisons de sécurité.

    Le meurtrier présumé de Yohan est à l'isolement en Martinique
Le jeune dominiquais de 15 ans, meurtrier présumé du jeune Yohan Equinoxe, a été transféré lundi après-midi à la prison de Ducos en Martinique. Le parquet de Basse-Terre a pris cette décision compte de tenue des menaces qui pesaient sur la sécurité du détenu.Il était jusque là incarcé au centre pénitentiaire de Baie-Mahault.

Le jeune homme a été placé à l'isolement dès son arrivée au centre pénitentiaire martiniquais. "Compte tenu des derniers évènement qui se sont déroulés au centre pénitentiaire de Baie-Mahault (Guadeloupe) où un détenu a perdu la vie et face aux menaces entrevues sur les réseaux sociaux, l'administration et les services judiciaires ont préféré ne pas prendre de risque", explique Patrick Louvounou, du syndicat FO pénitentiaire.

"Ce jeune détenu est avec les mineurs. Il est placé à l'isolement. Il est dans un secteur vraiment étanche où on y entre que si on y est autorisé avec l'aval des personnels et des collègues. Tous ses déplacements seront accompagnés par un certain nombre de personnel. Il sera seul durant ses promenades et ses douches. Un soin et une attention particulière seront portés par nos collègues sur l'intégrité physique, morale et psychologique de ce détenu", précise le surveillant.

Pour rappel, celui qui est désormais un détenu de la prison de Ducos avait agressé à l'arme blanche Yohan, un jeune homme de 15 ans lui aussi aux abords de son lycée aux Abymes. Selon les premiers élements de l'enquête, l'agresseur en voulait au téléphone portable de sa victime. Il a été interpellé jeudi dernier (15 septembre 2016) dans la commune de Saint-François en Guadeloupe.

Karl Lorand et Jean-Marc Pulvar