Les clients de l'agence Bel Voyaj' dans l'attente d'un procès

Par 27/05/2021 - 14:20

En juillet 2019, plus d'une dizaine de clients avait eu la mauvaise surprise de voir que les réservations effectuées via l'agence Bel Voyaj' n'étaient pas validées. Bel Voyaj' n'ayant pas payé les prestataires. Des réservations, pour lesquelles, ils avaient avancé des fonds. Certains d'entre eux avaient alors porté plainte. Le procès de l’affaire Bel Voyaj' est prévu le 18 octobre 2021.

    Les clients de l'agence Bel Voyaj' dans l'attente d'un procès

Les voyageurs avaient acheté des billets d’avions et des séjours auprès de Bel Voyaj', une agence située au Lamentin, aujourd’hui liquidée.

Au moment de profiter de leurs vacances, ils avaient constaté que malgré leurs paiements les réservations n’avaient pas été honorées. La directrice de l'agence, soupçonnée de détournements de fonds, avait été licenciée dès le début de l'affaire. Le gérant avait alors tenté d'honorer les engagements pris, mais en vain. Avant ces faits, cette employée aurait d'ailleurs été condamnée à 2 ans de prison avec sursis pour avoir détourné près 100 000 euros pendant dix ans dans une autre agence de voyage.

Des clients indemnisés qui souhaitent un procès  

L'agence avait dû être liquidée afin que l’Association Professionnelle de la Solidarité du Tourisme (l’APST) puisse rembourser les clients lésés. Ce processus a duré plusieurs mois. Malgré tout, plusieurs d'entre eux avaient porté plainte pour le préjudice qu’ils avaient subi. L’enquête menée par la police a permis de poursuivre la directrice et le gérant de l’enseigne pour abus de confiance.

Pour Christelle Nasol, la cliente qui a découvert le pot aux roses, il est important que ces faits soient condamnés lors du procès qui devrait avoir lieu au troisième trimestre 2021. Elle en fait une affaire de principe pour protéger d'éventuelles nouvelles victimes. Elle souhaite que les deux personnes mises en cause soient condamnées et ne puissent plus exercer ce type de métier. 

Malheureusement, beaucoup de victimes n'osent pas se défendre, ne connaissent pas leurs droits et ne veulent pas aller jusqu'au bout des choses. Si on laisse passer ce genre d'affaire, ces gens-là vont encore agir. La preuve, la directrice, par exemple, a été condamnée précédemment et malheureusement, personne ne savait. Nous sommes tous tombés dans le panneau

L'impression de l'ancienne cliente est que les victimes ont eu à faire toutes les démarches et le nécessaire pour que l'affaire soit connue du public. Cette médiatisation avait permis d'identifier des victimes précédentes qui n'avaient pas osé faire d'action.

 

 

 

 

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