Une "mule" meurt quelques jours après son arrivée à Paris

Par 15/03/2016 - 12:22 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:23

Une étudiante de Fort-de-France qui avait avalé des boulettes de cocaïne - qu'elle devait livrer en métropole - est morte peu après son arrivée à Paris ce dimanche 13 mars 2016; elle avait été hospitalisée d'urgence à sa descente d'avion.

    Une "mule" meurt quelques jours après son arrivée à Paris
Une famille de Fort de France a été endeuillée ce dimanche 13 mars 2016 : une jeune fille qui avait accepté de faire la "mule" en ingérant des boulettes de cocaïne est morte quelques jours après son arrivée à Paris.

Une enquête ouverte par le parquet de Créteil

C'est le parquet de Créteil qui mène l’enquête et selon les premiers éléments de cette dernière, la jeune fille a quitté la Martinique mercredi 9 mars 2016 à destination de Paris Orly; on apprend également qu’elle avait avalé plusieurs boulettes de cocaïne avant son départ. L'étudiante se serait sentie mal pendant le vol et serait arrivée assez mal en point à Orly.

Transportée en urgence dans un hôpital parisien, les médecins ont vite réalisé que la jeune fille avait ingéré des boulettes de drogue. Les premiers examens de son corps ont d’ailleurs déterminé qu’au moins deux des boulettes avaient éclaté dans son ventre... La jeune fille est alors maintenue dans un coma dont elle ne se réveillera jamais, les médecins constatent son décès ce dimanche 13 mars 2016, visiblement d’une overdose.

Pour l'heure les enquêteurs attendent d’autres conclusions de l’autopsie qui a été ordonnée par le parquet de Créteil.

Cette nouvelle affaire met en lumière les risques énormes que prennent les mules, ces personnes recrutées pour faire passer de la drogue. " Une fois les capsules de cocaïne ingérées, le temps presse ", nous a confié un médecin; et s'agissant de vols transatlantiques de 8 à 10 heures, "c'est le risque de surdose à tout moment".

Un pari risqué qui a été pris par cette jeune fille qui a perdu la vie pour quelques milliers d'euros.

Audrey Ollon et Jean-Marc Pulvar