Des lycéens installeront la centrale solaire du SMEM

Par 24/01/2017 - 14:01 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:16

Les lycéens du lycée professionnel de Chateauboeuf participeront à l'installation d'une centrale photovoltaïque et d'une borne de rechargement. Installé sur le toit du siège du Syndicat Mixte d'Electricité de Martinique, le dispositif alimentera en énergie une voiture électrique. Les travaux débuteront au deuxième trimestre 2017.

    Des lycéens installeront la centrale solaire du SMEM
Le Syndicat Mixte d'Electricité de Martinique et la direction du lycée professionnel de Chateauboeuf ont acté la naissance du projet mobilité décarbonnée (lundi 23 janvier 2017).

Il comprend l’installation d’une centrale photovoltaïque sur le toit du bâtiment et une borne de recharge dans le parking souterrain qui devrait à terme alimenter un véhicule électrique du SMEM. "Nous SMEM qui sommes responsables de la distribution d'électricité sur le territoire de la Martinique et qui travaillons sur la maîtrise des énergies et sur les énergies renouvelables. Nous avons également entamé un travail sur la voiture électrique. Il nous paraissait donc opportun de faire quelques choses avec ces jeunes. À moyen terme, ce que l'on fait ici va nous permettre de montrer aux tiers qu'on a réalisé quelque chose qui peuvent réaliser chez eux", précise Ralph Monplaisir, président du SMEM


Un projet de 53 000 euros

Le projet comprend un volet formation innovant avec la mise en place d’un partenariat avec le lycée professionnel de Chateauboeuf. Au total, 11 élèves de la section installateur du système énergétique niveau bac+1 vont profiter d’une formation sur le terrain. Les travaux débuteront au deuxième trimestre 2017.

"Cela permet aux stagiaires d'être opérationnels sur le terrain. L'insertion n'est possible que si ils se comportent en professionnel à la fin de leur formation. Ce genre de convention permet aux élèves de se rendre compte de la réalité du terrain. C'est aussi un plus pour l'établissement. Bien souvent on entend dire que le LP c'est le réceptacle des élèves en échec. Ce type de projet met les formations et les élèves en lumière", explique Alain Théodore, proviseur du lycée professionnel de Châteauboeuf.

Le coût prévisionnel du projet, voiture comprise, s'établit à 53 000 euros.

Karl Lorand et Hanna Roseau