En marche pour la lutte contre l’endométriose

Par 19/03/2016 - 19:50 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:23

Une centaine des femmes ont défilé samedi 19 mars 2016 dans les rues de Fort-de-France pour attirer l’attention sur l’endométriose. Cette maladie touche la santé gynécologique d’une femme sur dix en âge de procréer. Malgré le développement de la maladie, les diagnostics et le traitement accusent beaucoup de retard.

    En marche pour la lutte contre l’endométriose
Une marche pour lutter contre l’endométriose a été organisée par l’association EndoFrance Martinique ce samedi 19 mars. Notre île s’est ainsi associée et a exprimé sa solidarité avec un mouvement mondial. Des milliers de femmes en T-shirt jaunes ont en effet défilé aujourd’hui également à Paris, à Bruxelles, à New-York, à San Francisco…

« J’ai voulu organiser cette marche parce que c’est une marche mondiale, c’est représenté dans toutes les grandes villes du monde. J’ai voulu être là pour soutenir les femmes, et moi-même aussi, de façon de faire reconnaître cette maladie auprès de la Haute Autorité de Santé. Qu’ils puissent mettre en place des choses pour pouvoir aider les patientes qui en sont atteintes et des structures appropriées », selon Jeanne Martel, représentante de l’EndoFrance Martinique.


L’endométriose est une maladie chronique, généralement récidivante. Elle touche une femme sur dix en âge de procréer. Les symptômes varient d’une femme à l’autre. Pour cette raison, l’endométriose est souvent diagnostiquée par hasard après de longues années de maladie. Ce retard de diagnostic peut entraîner de nombreux dommages aux organes des femmes.


Actuellement, l’endométriose ne se guérit pas. On parle seulement des rémissions mais un suivi médical sérieux et régulier est recommandé. En 2016, l’endométriose a été inscrite pour la première fois dans le plan de travail de la Haute Autorité de Santé 2016-2017. Elle vise à actualiser les recommandations pour la pratique clinique. Selon l’EndoFrance, c’est une décision très importante, car les dernières recommandations sur le traitement dataient de l’année 2006.
Veranika Chyhir et Xavier Chevalier