Infirmier libéral une profession à part

Par 20/02/2017 - 18:35 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:15

Didier Borniche, le président de l’Ordre National des Infirmiers (ONI), est en Martinique pour deux jours, du 20 au 21 février 2017. Son programme est très chargé avec entre autre une visite du CHU de Fort-de-France ou encore une rencontre à l’Agence Régionale de Santé (ARS). Sur notre île, de plus en plus d’infirmiers quittent les hôpitaux et les cliniques pour s’installer en libéral. Leurs journées sont longues et compliquées mais ils ne regrettent pas leur choix. C’est une véritable vocation.

    Infirmier libéral une  profession à part
De plus en plus d’infirmiers passent le cap du libérale. À la grande différence de ses collègues hospitaliers, l'infirmier libéral exerce dans un cabinet et se déplace au domicile des patients pour prodiguer ses soins.

Pour s'installer en tant qu'infirmier libéral, il est nécessaire d'avoir, au minimum, 24 mois d'expérience en service de soins.

La rémunération d'un infirmier libéral est nettement plus attractive que dans n’importe quel service de soins. Elle dépend de son chiffre d’affaire donc de son investissement personnel.

1 200 infirmiers libéraux sont recensés en Martinique parmi les 8 000 infirmiers exerçants aux Antilles.

Selon Youli Rouam-Sim infirmière libérale depuis six ans, il faut une véritable passion pour exercer ce métier car les contraintes sont énormes notamment en ce qui concerne les horaires.

Cette dernière âgée de 60 ans est infirmière depuis 42 ans. Après avoir travaillé à l’hôpital de Trinité et au dispensaire du Conseil Général, elle a décidé de terminer sa carrière en libérale.

Ses journées commencent tôt aux alentours 5 heures 30 du matin. Lors d’une journée elle s’occupe en moyenne d'une douzaine de patient. Sa clientèle est composée en grande partie de personnes âgées. Au-delà des soins prodigués, Youli chérie le lien particulier qui se crée au fil de ses visites.