La rentrée scolaire placée sous le signe de la sécurité

Par 31/08/2016 - 19:29 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:20

Alors que 77 623 élèves feront leur rentrée à partir de demain jeudi (1er septembre 2016), le début de cette année scolaire est placé sous le signe du renforcement de la sécurité à l'école. Pour le rectorat l'accent doit être placé sur la sécurisation des abordes des établissements. Une démarche qui commence par un changement d'attitude des parents.

    La rentrée scolaire placée sous le signe de la sécurité
Tous les chefs d'établissements vont devoir renforcer leurs dispositifs de sécurité, notamment pour faire à une éventuelle menace terroriste. Les personnels enseignants, administratifs et les élèves sont appelés par le Gouvernement à réaliser des exercices « attentat intrusion ».

Quatre consigne ont été données à tous les établissements :

- l'accueil à l'entrée est assuré par un adulte
- Le contrôle visuel des sacs peut être effectué
- l'identité des personnes étrangères à l'établissement est systématique vérifiée
- chaque établissement doit réaliser trois exercices de sécurité durant l'année dont un avant les vacances de Toussaint.

Toujours dans l'idée d'anticiper les problèmes de sécurité, un exercice d'"alerte-sms" sera déclenché le jour de la prérentrée. Les collèges et les lycées devront informer les familles des mesures prises pour sécuriser les établissements scolaires.

Par ailleurs, une attention particulière doit être portée aux abords des établissements, en évitant les attroupements. Le rectorat a particulièrement insisté sur ce point. "Le problème du stationnement aux abords des établissements qui génère le problème des attroupements au moment des entrées et des sorties c'est le premier point qui doit être examiné par les référents police et gendarmerie ainsi que les chefs d'établissements. Il faut faire en sorte qu'il n'y ait aucun attroupement", a expliqué David Ursulet, chef de cabinet de la rectrice. "Si l'entrée de l'établissement est facilement et continuellement embouteillée parce que chacun veut déposer son enfant à deux mètres de l'entrée. En réalité, peut être bien qu'en le déposant à 20 mètres ou à 30 mètres il n'y aura plus d'embouteillages", ajoute-t-il.

Karl Lorand et Dominique Girault