Le jeune entreprenariat est à tendance « écolo »

Par 10/05/2016 - 18:05 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:21

La 2ème édition du salon régional des mini-entreprises a lieu ce mardi 10 mai 2016, au Lamentin. Les étudiants et les élèves présentent leurs projets entrepreneurs et tentent de gagner un des 7 prix thématiques ou d'être choisis pour le championnat national et international. L’année précédente, les Martiniquais étaient parmi les meilleurs en Europe.

    Le jeune entreprenariat est à tendance « écolo »
300 élèves ou 24 équipes composées de collégiens, lycéens et d’étudiants présentent leurs projets de mini-entreprise qu’ils ont conçu pendant l’année scolaire. Ce salon des mini-entreprises se tient ce mardi 10 mai 2016, au Palais des Sports du Lamentin.

7 prix thématiques seront décernés et 3 titres pour accéder au championnat national les 7 et 8 juin 2016, à Paris.

Le salon régional de mini-entreprise est organisé avec la participation du rectorat, de CCI et l’association EPA (Entreprendre Pour Apprendre).

Applications mobiles, chevalet en capsule de café usagé, objets déco, pâtisserie … Aujourd’hui, les jeunes entrepreneurs s’engagent beaucoup dans les tendances du développement durable et pratiques locales.

« Beaucoup de recyclage, par exemple, les pneus recyclés, les bouteilles en plastique, la confiture avec un aspect très local en terme de préservation de l’environnement, de valorisation des produits de notre pays », totalise Rebecca Maitrel, chargée de mission à la cellule école entreprises du rectorat.

L’année 2015, nos jeunes ont été premiers dans la catégorie « Lycée » au championnat national. Les élèves du Lycée Léopold Bissol du Lamentin, ont conçu des dalles de jardin en forme des îles de la Caraïbe. A l’échelle européenne, la Martinique a été classée 4ème sur 39 pays. Le meilleur résultat pour la France.

« La mini-entreprise, c’est une façon de comprendre le monde de l’entreprise. C’est déjà le premier niveau, les jeunes sont sensibilisés à l’entreprenariat. Ils y adhèrent parfaitement. Ils peuvent faire passer leurs compétences via ce projet de mini-entreprise. Cela révèle même parfois les compétences insoupçonnées », selon Lyne Rose Symphor, chargée de la mission à la CCI.

Veranika Chyhir et Pascal Michaux