Le lycée Schoelcher dispatché dans les deux lycées d'Acajou

Par 28/05/2016 - 00:17 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:21

AUDIO - Les 900 élèves du lycée Schoelcher et leurs enseignants pourraient être répartis entre les établissements d'Acajou 1 et d'Acajou 2. C'est la proposition formulée par la rectrice aux ensignants cet après-mid (vendredi 27 mai). Une option qui ne convainc pas du tout la communauté scolaire. Les élèves d'Acajou 1, eux, resteront dans leur lycée.

    Le lycée Schoelcher dispatché dans les deux lycées d'Acajou
Le psychodrame qui tient en haleine la Martinique depuis plusieurs mois vient de connaitre un nouvel épisode. Les élèves du lycée Schoelcher pourraient être transférés dans les établissements scolaires d'Acajou 1 et d'Acajou 2. La rectrice aprésenté cette option au personnel du lycée Schoelcher dans une réunion organisée cet après-midi au rectorat.

Une proposition qui ne convient pas du tout à Valérie Vertal-Loriot, co-secrétaire académique du syndicat SNES. "Ce n'est pas au rectorat de proposer des solutions pour la localisation des élèves et des personnels du lycée Schoelcher. La CTM doit prendre ses responsabilités", a-t-elle déclaré, très remontée. "Nous demandons de rester sur les locaux du lycée Schoelcher avant d'aller à Fouche", a précisé l'enseignante.

Écoutez Valérie Vertal-Loriot au micro de Cédric Catan :


Une assemblée générale des occupants du lycée Schoelcher est prévue lundi matin.

Acajou 1 ne déménagera pas

Embarqués dans ce feuilleton polémique, les élèves du lycée Acajou 1 ont été fixés sur leur sort. Après trois jours de mobilisation et une rencontre avec le directeur de cabinet de la préfecture, la communauté scolaire du lycée Acajou 1 ne déménagera pas. Le rectorat en a informé ses représentants dans la matinée par le biais d'un courrier.

Les 325 élèves du lycée et leurs enseignants devaient être transférés au lycée Acajou 2 pour permettre l'installation des élèves du lycée Schoelcher. "Le sens de notre combat c'était contre la fusion du lycée Acajou 1 et 2 et la disparition de notre communauté. C'est par rapport à ça que nous avons eu notre réponse", constate Eddy Ortolé, l'un des représentants des enseignants d'Acajou 1.

Karl Lorand, Cédric Catan et Jean-Philippe Ludon