"Le premier équipement indispensable c'est la VHF !"

Par 21/08/2015 - 16:33 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:32

La sécurité en mer ne souffre pas d’approximation ! C’est le message rappelé par les Services de l’Etat après le sauvetage réalisé mardi dernier au large de la Guadeloupe.

    "Le premier équipement indispensable c'est la VHF !"
Un marin-pêcheur a été sauvé suite au chavirage de son bateau grâce à sa balise de détresse qu’il avait gardée en main ! Ces balises, une fois déclenchées envoient un signal satellite. Une fois repérée par le centre chargé de leur suivi basé à Toulouse, l’alerte est donnée au Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de sauvetage le plus proche ! C’est à ce moment là que les recherches sont effectivement lancées en mer.

Pour le CROSS-Antilles-Guyane, la principale difficulté est de faire le tri entre les vraies et les fausses alertes ; ces dernières étant de loin les plus nombreuses. "Une fois qu'on reçoit cette alerte on utilise un code qui est associé à cette balise maritime, on trouve un certain nombre de données, notamment numéro de téléphone et ensuite on vérifie si cette balise concerne un navire qui est à terre ou en mer. De là, la chaîne des secours est activée avec notamment l'utilisation de moyens aéronautiques voire maritimes pour vérifier la réalité de l'alerte. Je recommande a tout détenteur d'une balise de s'enregistrer sur le site de l'agence nationale des fréquences." explique Olivier Delteil, Officier de permanence au CROSSAG.

Fusées de détresse, brassière de sauvetage qui se gonfle au contact de l'eau... Plusieurs autres dispositifs existent pour se prémunir d’un accident en mer ou pour prévenir les secours mais pour le Chef de Centre Sécurité des Navires à la Direction de la Mer, Emeric Faure "Le premier équipement indispensable c'est la VHF! Avec la VHF vous pouvez lancer un signal d'alerte."

Audrey Ollon et Dominique Girault