Les élèves allophones font leur rentrée

Par 03/11/2016 - 15:35 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:18

(AUDIO) - Le lycée Dumas Jean-Joseph ouvre ses portes à 15 élèves allophones à compter de ce jeudi (3 novembre 2016). Ces élèves dont le français n'est pas la langue maternelle intègrent dispositif UPE2A (unités pédagogiques pour élèves allophones arrivants) qui leur permet de suivre des cours normaux tout en perfectionnant leur apprentissage du français sur des plages horaires réservées.

    Les élèves allophones font leur rentrée
Jour J pour les 15 élèves du dispositif UPE2A (unités pédagogiques pour élèves allophones arrivants) au lycée professionnel Dumas Jean-Joseph, à Fort-de-France. Originaires de Sainte-Lucie, de République Dominicaine et du Venezuela ils sont arrivés en Martinique par le biais du regroupement familial. Dits élèves allophones (dont la langue maternelle n'est pas celle du territoire sur lequel ils résident), ils intègrent un cycle scolaire hybride.

Dispositif unique au niveau du lycée (il existe au collège et primaire) et financé par la MLDS (Mission de Lutte contre le Décrochage Scolaire), ce système souple permet aux élèves d’être intégrés en cours d’année.

Le programme se décompose en un tronc commun de matières où les élèves sont entre allophones. Ils étudient le français, les maths, l'espagnol, l'anglais, les arts plastiques etc. Des « temps dissociés » sont également inscrits à leur emploi du temps où ils suivent des cours normaux avec les autres élèves du lycée.

Ces 15 élèves ont été sélectionnés par le CASNAV (centre académique pour la scolarisation des élèves allophones nouvellement arrivés et des élèves issus de familles itinérantes et de voyageurs) en fonction de leur niveau de maîtrise de leur langue maternelle et de leur projet professionnel.

A la fin de l’année ils passeront le DELF, Diplôme d’Etudes en Langue Française. Même s’ils réussissent, peuvent rester dans le dispositif pendant deux ans et demi au maximum. Au total, environ 350 élèves allophones dans les établissements du second degré rien que sur le territoire de la CACEM.

Ecoutez le reportage de Hanna Roseau :


Karl Lorand et Hanna Roseau