Les salariés de l'AFPA dans le doute

Par 21/09/2016 - 16:10 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:19

Le dossier de l'AFPA était appelé mardi après-midi (20 septembre 2016) à la barre du tribunal mixte de commerce de Fort-de-France. La structure est placée en redressement judiciaire depuis le mois de juin dernier. Les juges ont décidé de renvoyer l'examen de la situation de l'association au 18 octobre 2016. En attendant les 130 salariés sont toujours dans le flou concernant leur avenir.

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L'association Afpa Martinique a été déclarée en redressement judiciaire par le tribunal de Tribunal De Grande Instance de Fort-de-France en juin dernier. La juridiction examinait le dossier mardi après-midi (20 septembre 2016) et a finalement décidé de renvoyer l’affaire au 18 octobre prochain.

L’AFPA qui compte 130 salariés (9 millions d'euros par an) accuse un passif de près de 12 millions d’euros.

"Nous savons que la situation ne s'est pas améliorée et ne s'est pas dégradée. Nous sommes dans un statu quo. Nous sommes normalement dans un plan de redressement qui va jusqu'au mois de décembre. Ce qui nous attriste c'est que l'AFPA qui existe depuis 50 ans va disparaître dans l'anonymat. Cela fait très très mal. Il y a 300 stagiaires qui attendent de rentrer en formation. C'est une situation difficile", a regretté Yolène Largen Marine, représentante du personnel de l'AFPA.

La structure va de toute façon disparaitre car l’ex région envisageait déjà de la transformer en EPIC (établissement public à caractère industriel et commercial).

En attendant le dénouement juridique de cette affaire, le personnel demeure dans le flou. "On aurait voulu entendre certains protagonistes. Nous sommes tous dans l'attente de la prochaine plénière du 4 octobre. Il y aura des choses qui vont se dessiner. Peut-être que le devenir des salariés va être connu à ce moment là de manière un peu plus transparente. Et puis surtout je crois qu'on saura ce que sera l'EPIC", a commenté la représentante du personnel de l’AFPA, à l'issue de la courte audience.

Karl Lorand et Cédric Catan