L'hôtel Diamant Les Bains disparaît pour mieux renaître

Par 25/11/2016 - 12:17 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:17

(PHOTOS) - Les opérations de démolition de l’hôtel Diamant-Les-Bains au Diamant ont commencé et devraient s'achever la semaine prochaine (28 novembre 2016). L’hôtel 2 étoiles, le plus vieux de l’ile, a été repris par la société LMJ Caribbean qui va en faire une résidence hôtelière 4 étoiles. En attendant la reconstruction, l'ancien propriétaire assiste à la disparition de 71 ans d'histoire.

    L'hôtel Diamant Les Bains disparaît pour mieux renaître
Les opérations de démolition de l’Hotel Diamant-Les-Bains au Diamant ont commencé et devraient s’achever la semaine prochaine. L’hôtel 2 étoiles, le plus vieux de l’ile, a été repris par la société LMJ Caribbean (un architecte martiniquais, un ancien client de l'Hexagone et un investisseur guyanais) qui va en faire une résidence hotelière 4 étoiles.
Image retirée. La structure principale sera entièrement détruite mais le jardin, la piscine et les bungalows seront conservés. ©BVDV
"L'idée c'est de perpétuer un petit peu ces caractéristiques qui ont fait Diamant Les Bains à savoir la convivialité et l'accueil mais à travers un projet très moderne. Nous préservons les bungalows en bord de plage. Nous allons les réhabiliter. Le bâtiment principal est démoli entièrement mais on reconstruit sur les traces de l'ancien bâtiment. On garde le jardin et la piscine qui font Diamant Les Bains. Nous allons dans la dynamique du bourg qui est en évolution et en reconstruction et qui à mon avis sera l'un des points forts touristique de l'île", précise Henri Jos, un des trois investisseurs.
Image retirée. Voici à quoi devrait ressembler la nouvelle résidence hôtelière de Diamant Les Bains. ©BVDV
Le projet prévoit 36 chambres dont 5 en suites-bungalow. Il sera baptisé Résidence Hotelière Diamant-Les- Bains.

Le coût du chantier s'élève à 6 millions d’euros. L'ouverture est prévue pour la fin de l'année 2017 en vue de la prochaine saison touristique. Les promoteurs estiment que la création de 5 à 10 emplois est envisagée.

Une partie restauration est prévue et devrait être confiée à un chef martiniquais.
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La démolition se poursuit sous les yeux du propriétaire Hubert Andrieux qui regarde avec nostalgie disparaitre 71 ans d'histoire. ©BVDV Karl Lorand et Béatrice Vandevoorde