Quelle prise en charge pour les enfants hyperactifs?

Par 09/02/2015 - 12:46 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:40

Turbulents, intenables ou encore ingérables nombreux sont les qualificatifs que certains utilisent pour définir ces enfants qui - souvent - souffrent d’hyperactivité. Selon une étude de la Rutgers Université, près d’1 enfant sur 10 est hyperactif.Un diagnostic qui touche 3 à 4 fois plus de garçons que de filles. Pour rappel, le mois dernier encore nous évoquions le cas de cet élève de 10 ans qui semait la terreur dans une école de Rivière-Pilote.

    Quelle prise en charge pour les enfants hyperactifs?
L'hyperactivité est un trouble de l'attention qui touche près d'un enfant sur 10. Karine Fleury, psychologue clinicienne a évoqué 2 formes d’hyperactivité : la première est liée à la précocité intellectuelle «Vous avez des enfants qui sont très intelligents et qui malheureusement vont beaucoup s’ennuyer à l’école, quand ils s’ennuient trop ils bougent, ils embêtent les camarades.»

Il y a également une autre forme d’hyperactivité « dans un contexte un peu plus handicapant, et ça c’est au psychologue de voir par des test type calcul du quotient intellectuel pour voir si il y a un vrai trouble de l’attention, un vrai trouble d’hyperactivité. » a indiqué la psychologue clinicienne.

"Ils ne l'ont pas sanctionné pour le sanctionner"

Germaine est maman d’un garçon hyperactif. Elle reconnaît le travail exceptionnel réalisé à l'école avec les professeurs et le personnel de l’établissement avec son fils. « L’équipe pédagogique a vraiment instauré un dialogue. Ils ne l’ont pas sanctionné pour le sanctionner, on a vraiment cherché des solutions ensemble pour qu’il puisse continuer une année scolaire comme les autres enfants. »

"Il faut que les parents se rapprochent de professionnels"

Les parents, très soucieux d’être considérés comme de «bons parents» culpabilisent souvent. «Il faut que les parents se rapprochent de professionnels: soit des groupes, soit des psychologues pour qu’ils puissent eux-mêmes avoir de nouvelles pratiques éducatives parce que ce sont des enfants qui auront besoin de beaucoup de compréhension». a indiqué Karine Fleury.

Audrey Ollon et Clara Vincent