"Yonn a lot'" un dispositif qui fonctionne !

Par 30/06/2015 - 14:19 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:34

Le dispositif Yonn a lot a été créé en 2013 à l’initiative du Médef Martinique, et a dès la première année rencontré un véritable succès .

    "Yonn a lot'" un dispositif qui fonctionne !
Le bilan de l’opération Yonn a lot' a été présenté lundi soir à la préfecture de Fort-de-France. Ce dispositif permet de réinsérer des chômeurs de longue durée dans le monde de l’entreprise tout en leur assurant une formation. Grâce au partenariat conclu entre le Médef, Pole Emploi et Opcalia (pour la partie formation), le demandeur d’emploi peut bénéficier d’un revenu pendant plusieurs mois sans que cela ne coûte trop cher à l’entreprise.

Yonn a lot' s’adresse aux chômeurs de plus de 26 ans qui ne sont plus indemnisés. En 2013, 40 contrats ont été signés; 108 pour la période 2014 / 2015 et l’objectif pour la troisième année a été fixé à 150 ! Cette année la FTPE et Cap Emploi rejoignent le dispositif.

Yonn a lot Un dispositif qui a montré son efficacité comme le précise Philippe Jock , le président du Médef Martinique qui a lui même tenté l'expérience. "J'ai accueilli un homme de 47 ans qui était éloigné du monde du travail, qui était en fin de droits, qui avait une formation comptable de bon niveau à la base et a été heureux de recommencer à travailler avec un tuteur qui lui a permis au bout de 4 mois d'être opérationnel."

L’objectif pour l’employeur qui emploie des salariés dans le cadre du dispositif Yonn a lot n’est pas forcément de les garder à long terme dans l’entreprise mais dans 30% des cas, cela se termine quand même par un CDI.

Cyril Comte, le patron de la CCIE qui est également l’un des initiateurs de Yonn a lot, et a lui-même ouvert la porte de son entreprise à quelques-uns de ces chômeurs au long cours précise que "ce contrat est très avantageux pour la personne et pour l'employeur!"

Le résultat est assez encourageant pour ce projet initié en Martinique ! En effet, il a été repris par le Medef national et des programmes similaires sont maintenant menés en Bretagne et en Guadeloupe.

Audrey Ollon et Béatrice Vandevoorde