7 ans de prison maximum pour les agresseurs de Kévin Philippy, le policier Kung Fu

Par 11/10/2017 - 10:45 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:21

Les agresseurs de Kévin Philippy, ce policier dont la voiture a été brûlée en marge d'une manifestation le 18 mai 2016, ont été condamnés à plusieurs peines de prison. Précisions.

    7 ans de prison maximum pour les agresseurs de Kévin Philippy, le policier Kung Fu

Jusqu’à 7 ans de prison ont été prononcés à l’égard de 7 des 9 prévenus dans l’affaire dite de la « voiture brulée » au cours de laquelle le policier martiniquais Kevin Philippy s’est illustré comme le "policier kung fu". Les images vidéos enregistrées quai de Valmy à Paris lors d’une manifestation contre la loi travail en mai 2016 avait fait le tour du monde. Le Samaritain d’origine avait été décoré et promu après les faits. 

Revoir l'agression subie par Kévin Philippy :

Comme durant le procès qui s’est tenu au mois de septembre, la décision a été rendu ce mercredi matin au tribunal de Paris dans une ambiance tendu. Les soutiens des neuf prévenus ont laissé éclater leur colère contre la police et la justice en dehors dans la 16ème chambre du tribunal correctionnel de Paris. A l’intérieur le président a pris le temps d’expliquer les motivations des décisions à l’encontre des neuf jugés. 

Deux sont relaxés pour les faits de violences en groupe. celui qui écope de 7 ans de prison le maximum n’a pas comparu il est suspecté d’avoir fui en Suisse après les faits. 

Quand vient le cas du quadragénaire Nicolas Fensh, reconnu coupable d’avoir asséné de coups de barre de fer le martiniquais Kevin Philippy quai de Valmy le 18 mai 2016, le président motive les 5 ans de prison, dont la moitié en sursis, retenu contre lui par ses mots :  "vous avez frappé un policier parce que c’était un policier comme d’autres frappe des noirs parce que ce sont des noirs".

La décision n’évoque pas de mandat de dépôt le coupable ne sera donc pas incarcéré immédiatement, la défense a sept jours pour faire appel de la décision.

Archives : Kévin Philippy témoigne quelques mois après son agression. Il répond à Jean-Philippe Ludon.