Affaire Aude Jean-Alexis : des descriptions contradictoires au sujet de l'accusé

Par 16/09/2023 - 12:59 • Mis à jour le 16/09/2023 - 13:13

La troisième journée du procès de Patrice Monthieux a permis à la cour de se pencher sur sa personnalité. L'accusé qui est soupçonné d'avoir enlevé et séquestré Aude Jean-Alexis a été parfois dépeint comme violent et menteur.

    Affaire Aude Jean-Alexis : des descriptions contradictoires au sujet de l'accusé

Au troisième jour du procès d'Aude Jean-Alexis, le mystère reste entier. Une journée qui a servi à dessiner un peu plus encore le profil et la personnalité de l'accusé, Patrice Monthieux.

L'expert en psychiatrie a ainsi confirmé que la quadragénaire avait tout son discernement, n'hésitant pas à mentir pour ne montrer que les bons aspects de sa vie.

A la barre dans l'après-midi son meilleur ami a présenté un Patrice Monthieux généreux, serviable. Son ex petite amie a évoqué sans encombre un compagnon violent, humiliant, bizarre.

La défense, considère cette première moitié de procès comme un fiasco, selon Maitre Alex Ursulet, on souhaite encore plus anéantir les chances de voir émerger la vérité :

Pour les parties civiles, le profil de l'accusé est particulièrement inquiétant. Maître Muriel Renard-Legrand, avocate de la mère d'Aude Jean-Alexis, livre son analyse après trois jours d'audience.

On peut retenir que c'est un profil relativement inquiétant. Un homme qui, certes, a été décrit comme ne présentant pas de troubles psychiques ou neuropsychiatriques ayant altéré son discernement. En gros, il n'est pas fou, mais un homme chez qui la violence est omniprésente. On a d'ailleurs entendu une vidéo dans laquelle il frappait sa compagne. Un homme qui a une sexualité débridée, utilise de nombreux objets sexuels. Un homme qui a des antécédents d'agressions sexuelles et de viols, même s'il y a eu prescription, même s'il y a eu non-lieu, ça interpelle. On a entendu un témoin, qui est son ami, qui va le décrire comme un homme gentil, doux, trop gentil, quasiment, avec les femmes. Force est de constater quand même que les éléments qu'on a au dossier contredisent cruellement cette version des faits

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