Bagarre avec des policiers : Kalash condamné, Admiral T relaxé

Par 04/11/2020 - 10:06 • Mis à jour le 04/11/2020 - 18:16

Les deux artistes ont connu des fortunes diverses face au tribunal correctionnel de Paris. Kalash a été condamné à une amende tandis qu'Admiral T a été relaxé. Ils comparaissaient pour des faits violence sur des fonctionnaires de police. Une altercation qui s'était produite en 2014.

    Bagarre avec des policiers : Kalash condamné, Admiral T relaxé

Kévin Valleray alias Kalash a été condamné à 15 000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Paris pour des faits de violence sur personne dépositaire de l'autorité. Christy Campbell alias Admiral T qui était jugé pour les mêmes faits a été relaxé.

Les deux hommes avait comparu le 7 octobre dernier, soit près de 6 ans après les faits.

Le tribunal a rendu une décision en deça des réquisitions du parquet. Le ministère public avait requis 8 mois de prison avec sursis contre le chanteur martiniquais et 5000 euros d'amende contre le chanteur guadeloupéen.

Rappel des faits

Les faits jugés se sont produits à Bastille, quartier du 11ème arrondissement de Paris, dans la nuit du mercredi 12 au jeudi 13 novembre 2014. Admiral T et Kalash se trouvent au pied de l'immeuble où ils résident alors. Dérangé par le groupe qui rentre de soirée et s'amuse, un des résidents vient leur demander la raison de leur présence et leur intime de faire moins de bruit. L’homme s’en prend aussi à Jessica Campbell, l'épouse d'Admiral T, qui filmait son mari et ses amis avec son téléphone. Selon son avocat, Kalash prend immédiatement la défense d'Admiral T qui entre temps s'est aussi fait prendre à partie et les choses s'enveniment. Des coups sont portés, avant que le voisin, policier de profession mais pas en service au moment des faits, n’appelle des collègues en renfort.

L’arrivée de ces derniers n’apaise pas la situation, qui dégénère en nouvelle bousculade et bagarre. Les deux artistes, accusés d'avoir, en état d'ivresse, frappé et insulté les agents, sont emmenés au commissariat et gardés à vue pendant 48h avant de passer une nuit en détention provisoire.

Les deux hommes avaient été relâchés sous contrôle judiciaire après le renvoi de leur procès en comparution immédiate.

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