Douze impacts de balles relevés sur le corps d'un ancien docker abattu aux Terres Sainville

Par 04/02/2016 - 23:37 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:24

48 heures après le meurtre d'un ancien docker de 32 ans, mardi soir (02/02/2016) devant un bar des Terres Sainville, à Fort-de-France (Martinique) on commence à en savoir un plus sur cet homicide qui a bouleversé ce quartier foyalais. Le procureur de la République de Fort-de-France Eric Corbaux a fait le point ce jeudi 4 janvier 2016 lors d'un échange avec la presse à son bureau du TGI de Fort-de-France.

    Douze impacts de balles relevés sur le corps d'un ancien docker abattu aux Terres Sainville
La thèse d'un règlement de compte bien organisé paraît de plus en plus vraisemblable 48 heures après l'homicide qui a eu pour théâtre la rue Marat aux Terres Sainville, à Fort-de-France.

Mardi 2 février 2016, en début de soirée, à la suite d'un coup de fil, un homme d'une trentaine d'années sort du bar où il se trouvait. Peu de temps après, les riverains entendent plusieurs coups de feu, avant de s'effondrer.

La victime, on l'a appris ce jeudi après-midi 4 février 2016 de la bouche du procureur de la République de Fort-de-France Eric Corbaux, est un ancien docker de 32 ans. Un homme connu de la justice et soupçonné d'être impliqué dans des affaires de la délinquance et en particulier de stupéfiants. Mis en examen dans des dossiers de blanchiment, il avait été placé en détention provisoire avant d'être remis en liberté en décembre 2015.

Au vu des derniers éléments fournis le procureur de la République Eric Corbaux, la victime a été abattue par deux individus masqués circulant dans une voiture sans plaque d'immatriculation. Les auteurs des tirs n'ont pas lésiné sur les moyens pour parvenir à leurs fins. Pas moins de 18 douilles d'une arme de 9 mm ont été retrouvées sur les lieux du crime. En outre, 12 impacts de balles ont été relevés sur le corps de cet homme.

Les auteurs de cet homicide courent toujours. Néanmoins, l'enquête a permis d'avancer notamment sur la voiture en cause. Elle aurait été volée en 2014 et il y a de fortes présomptions selon lesquelles elle aurait été brûlée quelques heures après le meurtre au quartier Godissard à Fort-de-France.