Du nouveau pour les victimes de violences conjugales

Par 29/07/2015 - 17:38 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:33

Une convention a été signée hier afin de mieux venir en aide aux victimes de violences conjugales. Aujourd'hui, seul 10% des femmes osent porter plainte. Voila ce qui va changer.

    Du nouveau pour les victimes de violences conjugales
Une nouvelle convention contre les violences faites aux femmes a été signée hier au palais de justice de Fort-de-France. L’objectif est que les femmes soient mieux accueillies et surtout mieux suivies lors de leur dépôt de plainte et après cette procédure toujours difficiles à engager aujourd’hui encore pour les victimes!!!

Dans cette convention sont pris en compte à la fois l’aspect pénal et l’aspect social. Aujourd’hui, seulement 10% des cas de violences conjugales font l’objet d’un dépôt de plainte.

Le procureur de la République, Eric Corbaux, encourage les femmes victimes de violences conjugales à déposer plainte : « Il faut que les victimes déposent plainte. Qu’elles sachent que lorsqu’elles vont aller au commissariat ou à la gendarmerie elles seront accueillies. On prendra leur plainte, elles seront dirigées vers des travailleurs sociaux qui vont pouvoir les écouter, les conseiller, les orienter vers des associations d’aide aux victimes qui vont pouvoir les prendre en charge. Grace à cela, nous traiterons leurs problèmes et les affaires dramatiques des violences conjugales à la fois sur le plan pénal : il y a une plainte, cela peut entrainer une condamnation. Et puis sur l’aspect social : qu’est ce que je fais quand j’ai déposé plainte ? Comment je vais me débrouiller ? Comment on va s’occuper de moi ?
Donc tout cela est prévu dans cette convention pour essayer de traiter le problème de manière globale et plus effective. Il faut vraiment que les victimes n’aient plus peur d’aller porter plainte. »

Prochaine étape, la mise à disposition pour les victimes de téléphones spéciaux « grands dangers » avec un numéro unique directement reliés aux services de secours

Xavier Chevalier et Sandrine Huillet