Face aux véhicules hors d’usage : la riposte des policiers municipaux

Les policiers municipaux de Martinique ont été formés, jeudi (28 septembre), à une nouvelle procédure pénale contre l’abandon de véhicule hors d’usage (VHU) sur la voie publique.

Organisée par l’association TDA - VHU Martinique, Elle a eu au lieu au CNFPT, à l’étang Zabricot, en présence de la substitute du procureur, en charge des contentieux spécialisés, Joelle Casanova.

11 000 VHU traités

Depuis 2018, 11 000 VHU ont été traités et recyclés en Martinique. Théo Esteve, chargé de mission VHU à l’association TDA - VHU Martinique, estime que cela représente plus de la moitié du stock.

Aujourd'hui, l'objectif, c'est vraiment de mettre en place des solutions, comme aujourd'hui, sur le long terme, pour que le stock ne se reconstitue plus. 

Pour Théo Esteve, les VHU, c’est une problématique, mais pas une fatalité.

Nous avons des policiers municipaux et une institution judiciaire qui est en tout cas très motivée et dynamique pour lutter contre cette problématique. On a toutes les solutions pour y mettre fin. 

Punir les propriétaires d’épave

L’objectif est d’assainir de la situation et de punir réellement les propriétaires de ces épaves. En plus de l’enlèvement de leur véhicule, ils risquent, en cas d’abandon sur la voie publique, jusqu’à 1 500 euros d’amende.

Joelle Casanova , substitut du procureur en charge des contentieux spécialisés, explique que la réponse pénale peut aussi être modulée sous forme de stage, de travail non rémunéré au profit d’une commune ou d’une association de protection de l’environnement.

Un déchet dangereux

Un VHU est, en effet, un déchet dangereux avant qu’il ne soit dépollué par un centre VHU agréé.

La filière agréée de recyclage des véhicules hors d’usage permet à tous les propriétaires de déposer gratuitement leur véhicule dans un centre agréé qui assure sa dépollution et son recyclage.

A ECOUTER Joëlle Casanova, substitut du procureur en charge des contentieux spécialisés