La justice ordonne la levée des entraves devant le centre de tri de Dillon

Par 24/05/2022 - 11:42

Le tribunal judiciaire de Fort-de-France a suivi partiellement la direction de La Poste. La levée des entraves a été ordonnée devant le centre de tri de Dillon mais la justice n'a pas reconnu la responsabilité des syndicalistes cités par l'entreprise.

    La justice ordonne la levée des entraves devant le centre de tri de Dillon

Le centre de tri de Dillon devait en principe rouvrir ses portes La juge des référés a ordonné la levée des entraves, après 6 jours de blocages menés par les facteurs et salariés affiliés à la CGTM-PTT. La direction de la Poste avait saisi la justice, assignant 5 salariés soupçonnés de mener les blocages.

Si la justice a reconnu l'implication du syndicat dans l'installation des entraves, elle a mis hors de cause les cinq employés.

Le centre de tri de Dillon devait néanmoins rouvrir ce mardi matin, sous peine d’astreinte de 500 euros par jour et par personne. L'astreinte vise la CGTM-PTT et toute personne agissant pour son compte. 

De son côté, la direction a été condamnée sur le fondement de l’article 700 du code de procédure civile au paiement de 300 euros par salarié personnellement assigné. La justice les ayant mis hors de cause faute de preuves matérielles.

La justice a par ailleurs ordonné la mise en place une médiation devra être mise en place : elle avait été demandée par les salariés et avait été acceptée par la direction.

Pour rappel, ce conflit intervient de le cadre de discussions sur la réorganisation de La Poste à Fort-de-France. 24 suppressions de postes sont prévues. Il s’agit de contrats à durée déterminée. Leurs tâches devront être effectuées par les autres facteurs, sans augmentation de salaire.

Aujourd’hui les salariés disent comprendre le besoin de restructuration et espère pouvoir être mieux entendu dans le cadre de la médiation.

Hier, la direction de La Poste a rappelé qu'elle serait disponible pour des discussions dès la libération du site de Dillon.

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