Le meurtrier présumé de Yoan Martinon a dormi en prison

Par 08/04/2018 - 08:07 • Mis à jour le 18/06/2019 - 13:44

Charles-Eric Brigitte, suspecté d'avoir tué Yoan Martinon, a été mis en examen pour assassinat et placé en détention provisoire samedi après-midi (7 avril 2018). Lors de son arrestation, les forces de l'ordre ont trouve une arme de poing et 48 000 euros.

    Le meurtrier présumé de Yoan Martinon a dormi en prison

Après plus d'un mois de cavale, le meurtrier présumé de Yoan Martinon a été interpellé jeudi (5 avril 2018). Charles-Eric Brigitte, 28 ans était recherché depuis le 28 février 2018. Il est suspecté d'avoir tué par balle Yoan Martinon, surnommé "Ti Kiki", dans une ruelle du quartier Trénelle à Fort-de-France en plein milieu de la matinée.

Plusieurs semaines d'enquête ont permis aux policiers de la PJ de localiser le principal suspect de ce meurtre. Epaulés par les hommes du GIGN, ils ont procédé à l'arrestation du suspect dans un domicile situé dans la commune de Case-Pilote. Une arme de poing et 48 000 euros en espèce ont été saisis à cette occasion.

"Au cours de sa garde à vue, Charles-Eric Brigitte a nié être l'auteur de l'assassinat, même s'il a admis qu'il avait un conflit avec Yoann Martinon, sur fond de jalousie amoureuse mais également de possible vente d'arme. Il a pu également relater pour partie sa cavale et ses multiples lieux d’hébergement", indique le parquet dans un communiqué de presse.

Un autre homme âgé de 34 ans, présent lors de l'arrestation du suspect et qui a tenté de prendre la fuite à l'arrivée des forces de l'ordre, a lui aussi été interpellé.

Bien connu des services de justice comme son complice, Charles-Eric Brigitte a été mis en examen pour assassinat, acquisition, détention, et transport illicites d'armes. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Il a été placé en détention provisoire au centre pénitentiaire de Ducos.

L'homme de 34 ans, a quant a lui été mis en examen pour recel de malfaiteur. Il lui est reproché d'avoir hébergé Charles-Eric Brigitte au cours de sa cavale. Il encourt une peine de trois ans d'emprisonnement. Il a été placé sous contrôle judiciaire.