Le tatoueur accusé de viols et d'agressions sexuelles restera bien en prison
L'homme de 39 ans accusé de viols et d'agressions sexuelles par de nombreuses femmes restera en prison. Son sursis a été révoqué par la justice dans le cadre d'une précédente condamnation.
Incarcéré mercredi dernier, le gérant de Royal Tattoo restera au moins un an au centre pénitentiaire de Ducos. Ce vendredi, son sursis probatoire a été révoqué partiellement à hauteur de 12 mois a indiqué le parquet de Fort-de-France. Cette décision intervient dans le cadre d'une condamnation prononcée en novembre 2021 pour agressions sexuelles.
Il était soupçonné de ne pas avoir respecté son interdiction de tatouer seul. Les 18 plaintes déposées contre lui pour viols ou agressions sexuelles ont convaincu le juge d'application des peines de lui faire purger une partie de sa condamnation à 18 mois assortie d'un sursis probatoire.
50 témoignages
L'homme de 39 ans a fait l'objet de plus de 50 témoignages diffusés par la page Balance Ton Porc Martinique sur le réseau social instagram.
Après ces révélations survenues à la mi-août plusieurs collaboratrices de son salon de tatouage ont cessé toute collaboration avec lui.
L'enquête concernant les 18 plaintes enregistrées pour le moment par le parquet de Fort-de-France débute tout juste. Elle a été confiée au service d'enquêtes spécialisées de direction territoriale de la police nationale.
