Procès des attentats de janvier 2015 : la famille de Clarissa Jean-Philippe attend des réponses
Le procès des attentats de janvier 2015 se poursuit devant la cour d'Assises spéciale à Paris. Aujourd'hui (jeudi 17 septembre 2020), la journée du 8 janvier 2015 a commencé à être examinée par la cour. Cela doit se poursuivre demain.
Le 8 janvier 2015, c'est la date de l'assassinat de Clarissa Jean-Philippe, policière municipale, à Montrouge. La jeune martiniquaise de 26 ans a été abattue par le terroriste Amedy Coulibaly alors qu'elle intervenait sur un accident de la circulation.
Plusieurs de ses proches, certains venus de Martinique comme sa mère, vont assister à ces deux jours d'audience. Des moments difficiles pour eux mais nécessaires pour connaître la vérité. « C’est important, il faut que je sois là. C’est très difficile, car il y a l’angoisse et la peur. J’attends toujours la vérité, car nous n’en pouvons plus d’être malades », explique Marie-Louisa Jean-Philippe, mère de Clarissa, qui attend beaucoup de ce procès.
A la barre, le directeur d'enquête a fait le déroulé précis des faits et affirmé que "rien à part le port de l'uniforme de policière ne peut justifier cet acte terroriste" et que Clarissa Jean-Philippe "n'était certainement pas la cible de départ d'Amedy Coulibaly".
La jeune femme se serait donc, comme cela a déjà été dit, retrouvée «au mauvais endroit, au mauvais moment». Une hypothèse difficile à accepter mais qui se tient pour Maeva Gallonde, cousine germaine de Clarissa. Gendarme, elle est venue spécialement de Dordogne pour le procès et soutenir sa tante. Maeva Gallonde est au micro d'Aline Druelle.
