Proxénétisme au François : le surveillant de prison et la gérante libérés sous contrôle judiciaire

Par 31/05/2021 - 20:25

Cinq personnes comparaissaient aujourd'hui (lundi 31 mai) devant le tribunal correctionnel de Fort-de-France pour proxénétisme aggravé. L'affaire est cependant renvoyée au mois d'août, le temps d'effectuer une expertise psychiatrique d'un des prévenus, un surveillant pénitentiaire. En attendant, ce dernier, ainsi que la gérante du salon de massage où se déroulaient les faits, sont libérés sous contrôle judiciaire.

    Proxénétisme au François : le surveillant de prison et la gérante libérés sous contrôle judiciaire

Après avoir obtenu un premier renvoi de leur affaire au début de ce mois, c'est aujourd'hui que cinq personnes devaient être jugées par le tribunal correctionnel de Fort-de-France pour proxénétisme aggravé. Le procès s'est bien ouvert peu avant 15 heures. Deux couples et une femme sont poursuivi pour avoir mis en place un réseau de prostitution dans un salon de massage installé au domicile d'un des prévenus au François. Parmi les mis en examen, un surveillant du centre pénitentiaire de Ducos, maintenu en détention provisoire, de même que la plus jeune des prévenus, âgée de 23 ans. Les trois autres comparaissaient libres aujourd'hui. 

L'avocat du surveillant a obtenu qu'une expertise de son client soit réalisée. En attendant, l'affaire est renvoyée au 18 août prochain.

Les magistrats ont aussi décidé de libérer les deux prévenus qui étaient en détention provisoire. Il s'agit du surveillant de prison et de la femme identifiée comme la gérante de la structure. Ils sont tous les deux placés sous contrôle judiciaire. Aucun des cinq prévenus ne se trouve donc derrière les barreaux à cette heure.

Le surveillant pénitentiaire, quant à lui, prend l'avion rapidement direction la Guadeloupe pour pointer une fois par semaine. Il a également interdiction de quitter l'île soeur. Une expertise psychiatrique a également été ordonnée à son égard, comme réclamé par son avocat. 

S'agissant de la gérante du salon de massage, elle effectuera son contrôle judiciaire en Martinique. L'avocat de cette prévenue a mis en avant le fait que la jeune femme âgée de 23 ans est maman d'un bébé de 9 mois qu'elle allaite encore, et qu'il était particulièrement laborieux de la nourrir ces derniers mois puisqu'elle avait recours au tire-lait. Ces arguments ont ainsi plaidé en sa faveur.

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