Soulagement des riverains du quartier Langellier-Bellevue à Fort-de-France

Par 14/03/2015 - 02:03 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:38

Après la condamnation vendedi en comparution immédiate par le tribunal correctionnel d'un dealer de drogue à 7 ans de prison ferme, les riverains du quartier Langellier-Bellevue à Fort-de-France (Martinique), où sévissait ce jeune homme de 35 ans, respirent. Les nuisances sonores qui accompagnaient le trafic de ce récidiviste ont cessé et les voisins peuvent enfin bien dormir.

    Soulagement des riverains du quartier Langellier-Bellevue à Fort-de-France
La condamnation à 7 ans de prison ferme vendredi soir d’un foyalais du quartier Langellier-Bellevue à Fort-de-France (Martinique) pour trafic de drogue n’était pas encore connue que son arrestation par les gendarmes de la section recherche de la Gendarmerie de Fort-de-France, lundi matin, peu avant 7 heures, a été accueillie comme une bénédiction divine par des riverains du quartier.

Significative à cet égard, le coup de cœur adressé aux gendarmes dès vendredi matin sur l’antenne de RCI par une voisine du domicile du dealer emprisonné. Depuis plus de 3 ans, explique-t-elle en substance, mon fils et moi, nous n’arrivions plus à respirer à cause des odeurs de stupéfiants. On est resté plus de trois ans à nous traiter pour des insomnies. On peut aujourd’hui, je pense, retrouver le sommeil. « Messieurs, Messieurs, je vous bénis, vous nous avez délivré de ces gens qui nous minaient la vie et je le répète qui nous mi-naient –la- vie ! (…) et je demande réparation ». « Man soufè … Man soufè, é Bon Dié délivré mwen ((j’ai tant souffert et le Bon Dieu m’a délivrée). Et cette auditrice de conclure « Dieu est vivant ! ».

Un message reçu cinq sur cinq par le colonel Philippe Debarge, le commandant de la gendarmerie de Martinique. Selon lui, ce témoignage entendu sur une émission matinale de RCI est symptomatique de la terreur que font régner ces types de criminel sur un quartier de la ville capitale. Un sentiment conforme aux encouragements adressés par de « nombreux voisins qui ont encouragé les gendarmes lors des perquisitions » de lundi dernier. Une voisine qui a subi les va-et-vient incessants, de jour comme de nuit, dans le quartier, nous rapporte avoir dit aux gendarmes ce jour-là : "c’est bien ce que vous faites " et s’être vue répondre « ne vous inquiétez pas, on va faire le ménage ».
Cela va-t-il durer ? Certains riverains veulent le croire en tout cas même s'il y a encore du travail à faire.
Jean-Philippe Ludon
@jpludonrci