CTM : Yan Monplaisir menace de briser la majorité de gestion

Par 09/10/2017 - 07:47 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:22

L'idylle affichée entre le Gran Sanblé et Ba Péyi-a an Chans semble désormais n'être qu'une lointaine chimère. Lors d'une réunion de la majorité organisée jeudi soir (5 octobre 2017), Yan Monplaisir n'a pas mâché ses mots face à Alfred Marie-Jeanne. Le leader de Ba Péyi-a an Chans reproche au leader du MIM une absence de vision dans la conduite politique de la CTM.

    CTM : Yan Monplaisir menace de briser la majorité de gestion

Les tensions murmurées depuis des mois au sein de la majorité territoriale se révèlent au grand jour. On a appris que Yann Monplaisir a dit à Alfred Marie-Jeanne ses quatre vérités dans la gestion des affaires. C’était presque le seul à pouvoir hausser le ton. Mais ce qu’il y a de particulier dans cette récente mise au point, c’est que Yann Monplaisir n’a pas du tout élevé la voix.

Le leader de Ba péyi-a an chans, brûlait d’impatience pour intervenir à cette réunion de préparation de la prochaine plénière. Alfred Marie-Jeanne  l’avait peut être remarqué et tardait à lui donner la parole. Yann Monplaisir a pu enfin intervenir, pour  regretter  les choix politique de la CTM, l’absence de vision, de perspective notamment dans le BTP, dans le tourisme, en un mot, une absence de vision en terme de développement économique. 

Et pour terminer son propos, il a brandi la  menace d’un divorce, de faire exploser l’alliance si Alfred Marie Jeanne ne tenait pas compte de la revendication de son mouvement. Parce qu’on imagine bien que Yann Monpaisir entend mettre, une bonne fois pour toute,  le slogan de son mouvement : Ba Péyi-a an chans, en harmonie avec la politique qu’il est entend  défendre à la CTM lorsqu’il s’était  mis d’accord avec Alfred Marie Jeanne.

Ultimatum

La menace de divorce était accompagnée d'un ultimatum avec comme échéance la fin de ce mois. Le patron du MIM, il faut le dire, a été surpris et secoué. Il ne s’y attendait pas forcément, même s’il entend partout que ça grogne au sein de la majorité. Disons que ça grognait doucement jusqu’à ce que Yann Monplaisir déclenche les hostilités.

Que va-t-il se passer maintenant ? On devrait en savoir davantage jeudi (12 octobre 2017) lors de la prochaine plénière. Alfred Marie Jeanne avait toujours indiqué que ceux qui n’étaient pas content devaient lever le doigt pour le dire. Yann Monplaisir a déjà commencé.  Sans qu’il sente la nécessité de lever le doigt. Le patron de Ba péyi-a an chans a reçu ce soir là quelques SMS de félicitations.