Conseil Régional : une subvention au coeur des débats de la plénière

Par 24/06/2015 - 12:57 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:34

Une subvention de la SMVV (Société Martiniquaise Village Vacances) était au coeur des débats ce mardi au Conseil Régional; il s'agit du reliquat d'une aide qui remonte à 2004.

    Conseil Régional : une subvention au coeur des débats de la plénière
Les élus régionaux se sont penchés ce mardi sur la demande de versement du solde d’une subvention régionale; un point qui a fait débat car il concerne la SMVV, Société Martiniquaise de Village Vacances qui exploite le club Med au Marin.

Le sujet était délicat à aborder car il concerne une histoire qui remonte à 2004. A l'époque le Club avait reçu des subventions régionales et européennes. La commission européenne a estimé que la SMVV n’avait pas respecté toutes les procédures et qu’elle n’aurait pas dû percevoir ces subventions. L’Etat a finalement décidé d’exonérer la région du remboursement des fonds FEDER (soit 12.4 millions d’euros).

La SMVV réclame aujourd’hui que lui soit versé le solde de la part régionale soit 700 000euros… Les élus régionaux ont voté pour que la collectivité ne réclame pas le remboursement de la subvention octroyée, de plus concernant le solde de la somme, sa requalification sera rediscutée. "Le groupe Monplaisir revendique qu'on verse en plus les 771000 euros qui n'avaient pas été versés, on ne peut pas faire ça. Nous avons clairement indiqué que nous n'allons pas payer." a indiqué Serge Letchimy.

Le président du groupe Monplaisir, qui dirige la SMVV a assisté aux débats, en pleine pré campagne électorale il ne souhaitait pas qu'il y ait de confusion des genres et s’est dit satisfait de la position des élus régionaux. "Ce qui était important c'est qu'il n'y ait pas d'approche politique d'un dossier qui est un dossier économique moi je suis chef d'entreprise il se trouve que je suis aussi candidat à une élection et je souhaite qu'on évite la confusion des genres. Ce qui était important pour nous c'est que nous puissions nous assurer de l'avenir de notre structure." a t-il indiqué.

Audrey Ollon et Cédric Catan