Contrats aidés : il n'y en aura pas pour tout le monde

Par 23/08/2017 - 18:15 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:40

A l'issue de la rencontre avec le Préfet, ce mercredi 23 août, les maires restent inquiets quand à l'avenir des contrats aidés qui seront revus à la baisse dans quelques semaines. Pour le préfet de Martinique, Franck Robine, cette rencontre fut l'occasion d'expliquer la raison de cette diminution des contrats aidés et d'échanger avec les maires sur le sujet.

    Contrats aidés : il n'y en aura pas pour tout le monde

Au premier semestre 2017, la Martinique compte 2300 contrats aidés. Des contrats qui concernent des emplois dans l'encadrement scolaire, l'entretien des espaces verts ou encore les services techniques municipaux.

Après le coup de force des maires de ce mercredi matin, ils ont été reçu par le préfet cet après-midi, pour une réunion à huit clos. Un échange d'une heure au cours duquel chaque maire a pu se faire entendre et faire part de ses inquiétudes face à la diminution des contrats aidés dans leur commune.

Lors de cette audience, le préfet a notamment confirmé le maintien des contrats aidés dans le secteur de l'éducation nationale... Néanmoins pour les autres secteurs d'activités, l'avenir reste incertain.

Un soulagement pour les maires à l'approche de la rentrée scolaire qui devrait donc se dérouler sans entrave. Mais certains maires ne sont pas aussi optimistes.

Pour sa part, le sénateur maire du François, Maurice Antiste, a estimé que les outre mer ne devraient pas avoir à participer à cet effort national de redressement budgétaire, compte tenu des disparités entre les dotations des communes dans les outres mer et celles de l’hexagone.

Pour lui, il aurait fallu ne pas toucher aux dotations globales de fonctionnement des communes d’outre mer afin de rétablir justement l’équilibre.

A l’issue de la réunion, le préfet a estimé avoir fait de son mieux pour rassurer les élus. Mais si la question urgente de la rentrée scolaire a trouvé réponse, il reste encore plusieurs zones d’ombres. Le préfet devrait pouvoir apporter davantage de précisions dans quelques semaines, lorsqu'il recevra l'enveloppe allouée aux contrats aidés pour le second semestre.

Une concertation sera alors ouverte entre l'Etat et les communes afin d'établir la piste des emplois qui seront sauvegardés en priorité.