Des dissensions au sein du conseil d'administration du CMT

Par 25/04/2018 - 16:39 • Mis à jour le 18/06/2019 - 13:40

Le conseil d'administration du CMT a été particulièrement agité. L'aile droite de la majorité et les élus patriotes se sont déchirés autour du budget du satellite territorial.

    Des dissensions au sein du conseil d'administration du CMT

Vives tensions, comité martiniquais du tourisme. Lundi, lors du conseil d’administration, des désaccords importants se sont révélés entre les élus de la majorité. D’un côté, ceux de « Ba peyi a an chans », Karine Mousseau et Yan Monplaisir en tête et de l’autre ceux du « Gran Sanblé », Jean-Philippe Nilor, Marie-Line Lesdema et Louise Telle notamment. Une opposition qui s’est manifesté du vote du budget du CMT. Les élus du Gran Sanblé se sont abstenus. Ils dénonçaient ainsi l’explosion de la masse salariale, des discriminations lors la refonte de l’organigramme et surtout le manque d’information sur la dernière campagne de promotion digitale qui a coûté 255 000 euros.

La présidente du CMT, Karine Mousseau et le président de la commission tourisme de l’assemblée, Yann Monplaisir ont tenu une conférence de presse afin de livrer leurs explications de ce malaise au sein du satellite de la Collectivité.

"Je vais tenir tant que je pourrai continuer à travailler pour la Martinique, pour la destination. Je suis aujourd'hui entourée d'une équipe motivée dont les rangs sont plus resserrés que jamais. Donc tant que je pourrai travailler, je serai là", a affirmé Karine Mousseau. Concernant la position de défiance de ses collègues de la majorité, la présidente du CMT pense que "peut être ne sont ils pas en phase avec les stratégies que je veux mettre en place. C'est dommage parce que les résultats rpouvent qu'on a raison et qu'il faut continuer à aller dans le sens dans lequel nous allons. J'espère que tout le monde va réfléchir et qu'on va pouvoir travailler dans de meilleures conditions que cela plaise ou non".

La président de la structure touristique a précisé qu’il n’y avait pas eu d’explosion de la masse salariale, que les frais de mission du personnel avait augmenté au profit des voyages des élus, que la dernière campagne se justifiait car le temps touristique n’est pas celui de la politique.

Le budget qui s'établit autour de 12 millions d'euros a bien été adopté. Les opposants de la gestion de Karine Mousseau ont préféré ne pas s'exprimer pour l'instant.