Le MIM s'interroge sur son fonctionnement

Par 08/11/2017 - 10:58 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:17

Le Mouvement Indépendantiste Martiniquais tenait un conseil national le week-end dernier (4 et 5 novembre 2017). Une centaine de membres du parti ont débattu sur le fonctionnement interne de l'organisation politique. Le tout à huis clos.

    Le MIM s'interroge sur son fonctionnement

Des  militants ou des élus triés sur le volet…Preuve que ce séminaire avait  été bien verrouillé, sans doute pour éviter les fuites. Et même après avoir été choisis, il y a quand même eu, parmi ces membres du conseil national, ceux qui ont demandé des comptes. A ceux là, on ne pourra surtout pas enlever leur fidélité au parti, ni à chaben lui-même. "Fidélité et respect d’ailleurs", nous dit-on.

Avec le soutien d’anciens camarades ou d'élus du canal historique, ces militants ou élus entendent donc faire évoluer le parti. Ils ont par exemple osé demander pourquoi le MIM ne tenait pas d’assemblée générale. Et pourquoi Alfred Marie-Jeanne, l’actuel président, est élu depuis 9 ans, alors que son mandat de président ne devait durer que 3 ans.

Et Les échanges, sur ce point et bien d’autres, ont été assez francs, parfois mordants. D'ailleurs pourquoi ces militants réclament la tenue d'une assemblée générale ? C’est tout simplement pour  faire, nous dit-on,  bouger les lignes et voir davantage de légitimité et de la représentativité de courants dans la direction du parti.

Enfin, preuve que ça a secoué pendant les travaux : on a entendu que le leader fondamental ne devra plus décider seul, parfois à l’encontre des instances du parti ou des élus. Ses désignations de candidats aux sénatoriales ont été, entre autres, citées en guise d'exemple

Un séminaire qui a été presque conclut dimanche par deux des ténors du parti. Jean Philippe Nilor puis Alfred Marie Jeanne ont presque croisé le fer, confie un militant. Avec cette fois un député du sud assez mordants, s’appuyant certainement selon cette fois un ancien,  sur la légitimité que lui confère sa réélection dans le sud. Une réélection brillante selon ses partisans et surtout sans l’appui du leader fondamental.