Nou Pèp La : transformation officielle vers un mouvement politique

Par 25/04/2016 - 17:55 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:22

Le Congrès fondateur d’un mouvement politique participatif Nou Pep Là a eu lieu ce week-end 23 et 24 avril 2016 au Précheur. Marcelin Nadeau a été nommé porte-parole d’un « Objet politique non identifié » en présence des figures politiques, syndicales et écologistes de la Martinique et des invités de la Guadeloupe, de la Caraïbes et d'Europe.

    Nou Pèp La : transformation officielle vers un mouvement politique
Le mouvement citoyen et écologique Nou Pep La s’est transformé officiellement en un « Objet politique non identifié » (OPNI) lors de son Congrès Fondateur ce week-end, 22 et 23 avril 2016. Marcelin Nadeau, maire de Prêcheur, a été choisi comme porte-parole de l’OPNI en présence d’une centaine des participants.

« Un objet politique non-identifié effectivement parce que nous revendiquons quelle forme politique est adaptée aux besoins, aux attentes du peuple. On ne sait pas. Donc nous créons, nous innovons pour mieux répondre à cet impératif de rassemblement citoyen de participation. On constate que le peuple martiniquais a besoin d’une alternative, de nouvelles formes d'expression politique et c’est tout cela que nous voulons, sans prétention, lui offrir ».

Un slogan d’un nouvel objet politique a été également choisi : « An nou poté mannèv !»

Le Congrès fondateur s’est déroulé en présence des figures politiques et syndicales connues en Martinique comme Olivier Berisson, nouveau président de l’ASSAUPAMAR, Garcin Malsa, président de Modemas ou encore Philippe Pierre-Charles, secrétaire général de la CDMT.

Leur objectif est d’agir contre les difficultés impérialistes et capitalistes qui oppressent le peuple martiniquais. Nou Pèp La appelle à la nécessité d’un projet global alternatif pour le pays et pour toute la planète.

Les invités étrangers ont été présents lors de ce Congrès Fondateur. Dans leurs pays, en Espagne, Trinidad et Tobago ou en Guadeloupe, ils militent également pour les formes nouvelles dans la lutte pour les valeurs anticapitalistes.

« On voit que partout dans le monde il y a de nouvelles forces, de nouveaux mouvements qui répondent aux défis pour proposer une nouvelle politique, pour faire face à la crise du système ».

Veranika Chyhir et Peggy Saint-Ville