PPM : le cas Pacquit encore à l'étude

Par 17/08/2017 - 13:24 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:40

Le cas d'Yvon Pacquit était au coeur des échanges de la réunion du Comité Politique du PPM organisée mercredi soir (16 août 2017). Cependant aucune décision n'a été arrêté.

    PPM : le cas Pacquit encore à l'étude

La discrétion la plus grande régnait autour de cette rencontre. L'affaire a été peu relayée d'abord par les militants compte tenu de la période des vacances et qui arrive après la bataille des législatives.

Pendant plusieurs heures, les 10 membres du Bureau Politique du PPM ont étudié les déclarations d'Yvon Pacquit, mais également sa lettre publique. Non retenu par son parti pour les élections sénatoriales du 24 septembre, il avait annoncé sur RCI sa candidature libre.

Une lettre dans laquelle il demandait l'annulation du vote de la commission d'investiture et  contestait son Président Serge Larcher. Dans un entretien exclusif, ce dernier avait affiché sa sérénité face à ces accusations.

Une contestation qui ne passe pas

Et c'est ce second élément qui ne passe pas au sein du parti. Accuser Serge Larcher de partialité, c'est ni plus ni moins remettre en cause une procédure qu'Yvon Pacquit avait accepté à l'origine. Pour d'autres c'est incriminer les 7 membres de cette commission alors que son rapport a été validée par le comité national avant d'entériner la candidature de Catherine Conconne.

Nombre de militants considèrent la démarche comme malsaine. Ils reprochent à Yvon Pacquit d'orienter le débat sur ce qui fait le fondement du parti : sa commission, sa procédure et avec peut-être la volonté pour certains de fragiliser la candidate choisie.

D'autres y voit un homme trop gourmand. Le candidat à l'élection sénatoriale est déjà premier adjoint du Maire de Fort-de-France, Président du CHUM, premier Vice Président du SMTVD, Vice Président de la Cacem, Président d'Odyssi. Un curriculum vitae qui lui collerait désormais à la peau. 

Passer sur ce « coup d'éclat » se serait la voie ouverte à n'importe quoi confie un militant.

Silence radio

D'autant plus que cette affaire intervient peu après la vague de dissidence qu'a connu le parti. Pour l'heure la position de Daniel ROBIN qui a pris en charge la structuration du mouvement en marche, reste encore à éclaircir. C'est donc une ambiance particulière qui règne dans les coulisses du parti d'Aimé Césaire.

Sur place, Serge Larcher venu avec les membres de la commission d'investiture pour être auditionné semblait impatient qu'une réponse soit donner à ce contentieux avec le candidat Yvon Pacquit. Catherine Conconne également présente dans une autre réunion est restée très discrète sur ces remous.

De son côté le Secrétaire Général Johnny Hajjar a envoyé un message clair aux militants présents hier soir : absolument rien ne devait filtrer en attendant la décision officielle du bureau.

Yvon Pacquit lui est aux abonnés absents depuis bientôt une semaine.