[Direct] Une 4ème séance du Congrès des élus boycottée par plusieurs groupes politiques
La quatrième séance du Congrès des élus de Martinique se réunit aujourd’hui à 9h, à l’hôtel de l’Assemblée, avenue des Caraïbes à Fort-de-France. Deux thèmes sont à l’ordre du jour : l’étude des conclusions du CIOM et la question de l’évolution institutionnelle.
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C’est l’actualité politique du jour, en ce 28 juillet, les élus de Martinique sont invités à la 4ème séance du congrès à l’hôtel de l’assemblée de la Collectivité Territoriale de Martinique, à l’avenue des Caraïbes. À l’ordre du jour, 2 sujets principaux : l’étude des conclusions du CIOM, le comité interministériel des outremers et la question de l’évolution institutionnelle.
Malgré l’importance des dossiers évoqués, la majorité des courants politiques ne seront pourtant pas présents à cette rencontre.
Suivre la quatrième session du congrès :
Le Gran Sanblé Pou Matinik et Ansanm Pou Peyi Nou ne comptent pas y prendre part. Le groupe majoritaire à la CTM, l’Allians Matinik et la Martinique Ensemble seront, en revanche, bien là.
Daniel Marie-Sainte, le chef du groupe du Gran Sanblé Pou Matinik à l’assemblée explique les raisons de ce boycott.
On ne va pas participer car ça a été fait de manière précipitée. Il n’y a pas de projet de résolution sérieuse, bien étudiée et il n’y aura donc pas de vote. Et la commission ad’hoc qui devait préparer ça n’a pas réussi à travailler sérieusement et à se réunir, nous n’allons pas cautionner ce congrès. On espère que la séance sans doute programmée en septembre, octobre sera plus sérieusement préparée.
Jean-Philippe Nilor, chef du groupe d’Ansam Pou Peyi Nou, a adopté la même posture pour les élus de son groupe.
Le premier point de ce congrès, c’est l’approbation des orientations du CIOM, qui n’a généré que des déceptions. Le président du conseil exécutif applaudit à deux mains, cela montre bien qu’il est un soutien du président Macron et de la Macronie en Martinique, nous n’allons pas participer
Du côté de la majorité, Jean-Claude Duverger, du groupe de l’Allians estime au contraire qu’il s’agit d’un moment important dans l’optique d’une future évolution des institutions.
Nous attendons de toutes les relations de travail que nous avons eues l’amélioration des relations entre la France et la Martinique. Souvent, on entend, c’est régalien, ça relève de l’Etat mais c’est nous qui sommes en première ligne. Le congrès, c’est pour exprimer ce que nous voulons. Ça va passer à l’assemblée et nous allons pouvoir discuter avec l’Etat
Catherine Conconne, la chef de file de la Martinique ensemble sera bien présente même si elle concède que ce rendez-vous n’était pas forcément une priorité du moment.
