"Chum Douvan Douvan" à Paris pour l'avenir de l'hôpital en Martinique

Par 30/11/2017 - 10:51 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:13

Les membres du collectif "CHUM Douvan Douvan" ont été reçus mercredi (29 novembre 2017) par le directeur de cabinet adjoint la ministre la Santé. Ils ont pu plaider la cause de l'hôpital public en Martinique pour laquelle ils sont mobilisés depuis plusieurs semaines.

    "Chum Douvan Douvan" à Paris pour l'avenir de l'hôpital en Martinique

Le collectif "CHUM DOUVAN DOUVAN" est ressorti rassuré de son entretien d’un peu plus d’une heure avec le directeur-adjoint du cabinet de la ministre de la santé.

Un entretien qui a permis aux représentants des médecins qui militent depuis de nombreuses années pour une amélioration profonde des conditions de gestion du CHU de Martinique. Il a été question de la rénovation des locaux, de l'amélioration de la situation financière et de la lutte contre la pénurie médicale. Une mission d’Etat doit être menée sur place à partir du 3 janvier prochain à laquelle le collectif souhaite être pleinement associé.

La délégation était composée de neuf personnes, quatre médecins et cinq représentants syndicaux et menée par le Docteur Jean-Luc Fanon, le chef de service de gériatrie du CHUM. "Nous avons insisté sur la nécessité d'une faculté de médecine de plein exercice, d'augmenter l'attractivité du territoire pour les médecins, d'assurer la qualité de la maintenance et des investissements suffisants puisque les patients et les personnels puissent être soignés et travaillés dans des conditions dignes. Nous sommes rassurés par la méthodologie mise en place pour l'instant", a commenté le docteur Jean-Luc Fanon.

La question du coefficient géographique qui conditionne l'attribution des financements à l'hôpital a également été discutée. "Nous ne sommes pas venus ici pour mendier. Nous sommes venus ici pour dire à l'Etat Français que le coefficient géographique qui est établi à 37% doit être respecté du point de vue financier. Aujourd'hui ce sont des lits qui sont fermés dans notre département. En neurologie, 19 lits sur 33 sont fermés, c'est la même chose en gériatrie. Nous n'avons pas les mêmes chances de soins en Martinique qu'en Hexagone. C'est le message que nous avons fait passer", a souligné Bruno Charles-Achille, secrétaire général de la CMDT Santé.